Ces derniers temps, on observe un changement de décor, qui semble s’opérer progressivement dans les grandes artères et avenues de la capitale. « Coup de balai » est la dénomination de cette opération que l’édile de la capitale, Fatouma Awaleh Osman a initié pour redorer l’image de la ville.
Au-delà du résultat escompté, par l’hôtel de ville, consistant non seulement à dépoussiérer les trottoirs par coup de balai, tout en restaurant l’éclat de ces avenues et artères chères pour les habitants de cette ville, l’initiative s’inscrit dans une thématique globale destinée à améliorer considérablement l’image de la capitale en termes de propreté.
Tant mieux dans la mesure où la propreté est un sujet qui revient souvent sur le devant de la scène et revêt une importance capitale pour le bien-être de chacun de nous. En effet, les autorités à travers de multiples opérations coup de poing cherchent à en finir avec l’insalubrité dans la capitale.
Cependant, l’initiative que vient d’entamer la maire de la capitale Mme Fatouma Awaleh Osman avec l’appui constant des différents services en charge de la question semble s’installer dans la durée.
Placer l’action dans le temps pour obtenir un résultat concret est donc l’objectif attendu de l’hôtel de ville. C’est tout le sens de l’opération « coup de balai » qui a débuté depuis presque deux mois.
L’autre caractéristique de cette opération consiste à intégrer dans la mission de nettoyage, des organes étatiques qui n’ont pas vocation première d’assainir les espaces publics, ainsi que les citoyens lambda. Une façon d’unir les moyens nécessaires pour en finir avec l’insalubrité des coins et lieux de la ville de Djibouti. Sur ce, à travers les réseaux sociaux, le staff de la mairie a invité la population à prendre part à un « coup de balai » d’un lieu précis. Habituellement, seules les instances régaliennes de l’Etat s’acquittent de ces tâche, mais les Djiboutiens ont d’abord répondu timidement à cet appel. Là ou les hommes et les femmes des garde-côtes, de la police et de la gendarmerie se sont mobilisés en nombre et à tour de rôle.
Mais au fil des semaines, on constate que de plus en plus de nos compatriotes viennent prêter main forte en se retroussant les manches pour la restauration de ces avenues qui sont après tout les leurs.
Le temps d’une journée fériée, les engins de la voirie et autres services concernés passent au peigne fin un endroit précis, et à chaque fois la participation de Mme la maire pour donner le top départ.
Le coup d’envoi de cette opération a débuté par la prise d’assaut par des services de la mairie et de la voirie pour un nettoyage de fond en comble de la place Mohamoud Harbi, il y’ a maintenant presque deux mois.
A en voir les images prises après l’opération de la place Harbi, le résultat était à la hauteur des moyens engagés. des rues débarrassées de tous les détritus, des trottoirs ratissés etc…
Ce lieu que chaque Djiboutien connaît si bien pour être un emplacement de choix de la ville dégageait un éclat et un certain charme qu’on n’avait pas l’habitude de voir. De quoi inciter les Djiboutiens à s’impliquer dans la poursuite de cette opération. L’action se renouvelle chaque samedi avec l’appropriation d’une avenue ou un boulevard pour un « coup de balai ».
Et peu à peu, les avenues et boulevards de la ville retrouvent leur éclat, le dernier en date, le boulevard Hassan Gouled, c’était samedi passé.
L’avenue 26, boulevard de Gaulle, l’avenue d’Engueilla, sont les emplacements qui ont changé de look après le passage des bras valides de l’opération « Coup de balai.»
Le mérite de ce travail acharné revient d’abord à la Mairie et à son staff pour leur abnégation tendant à rendre la ville propre. Mais aussi les services concernés de la voirie et autres qui ne ménagent pas leurs efforts en vue de l’amélioration de l’esthétique urbaine de la capitale.
Sadik Ahmed