Avant d’avoir des concertations avec les leaders de toutes les formations politiques du pays, le chef de l’Etat a fait une intervention aux termes évocateurs sur la raison d’être et la portée du maintien d’un dialogue régulier entre les tenants du pouvoir en place et les porte-voix de différentes sensibilités qui forment notre paysage politique. On reproduit ci-dessous la quintessence des propos que le Président Guelleh a tenus devant les ténors de la majorité présidentielle et ceux de l’opposition, réunis hier au palais de la République.

Pour ce qui nous concerne, ce qui nous intéresse, d’abord c’est notre pays, c’est notre unité dans la diversité.

Nous pouvons mettre tous nos efforts pour que notre pays continue sa progression, son progrès, sa croissance ; pour que notre pays soit un pays fort, un pays ouvert, un pays qui continue à s’occuper de ses affaires, de son économie et de son unité.

Nous sommes fiers de pouvoir compter depuis quelques années une croissance continue, une croissance qui est au-delà de 8%.

Nous avons démontré notre volonté et notre capacité de pouvoir penser à nos enfants, à nos écoles, à notre santé.

Nous pouvons dire aujourd’hui qu’il y a une propension de baisse du chômage.

Et notre combat aujourd’hui, c’est comment maintenir le cap, comment, avec le changement et le bouleversement de la région, comment garder notre personnalité, notre pays ; et comment continuer notre chemin vers le progrès ; comment réfléchir à consolider notre cohésion nationale ; comment démontrer notre solidarité envers ceux qui parmi nous ne peuvent pas travailler, ceux qui ne peuvent pas se loger, ceux qui ne peuvent pas se soigner eux-mêmes ; comment à faire vivre les nomades qui souffrent des aléas de la sécheresse et leur montrer que nous sommes à leurs côtés en leur offrant, un minimum de vie, en leur offrant l’eau nécessaire, en leur offrant la possibilité de se soigner et de s’éduquer surtout dans les zones rurales les plus reculées.

Nous devons mettre tous nos moyens pour qu’il n’y ait pas deux sociétés qui ne vivent pas en symbiose.

Et nous devons rechercher, tous les moyens, toutes les bonnes volontés, tous ceux qui concourt, à nous unir, à nous unifier, à penser toujours à notre peuple et à notre pays.

Et qu’on continue à profiter de toute occasion, qui nous est offerte pour que nous soyons respectés parmi les pays de la région et du monde, pour notre capacité à gérer notre pays, dans la tranquillité, la stabilité et vers le progrès, vers le numérique, vers ceux qui veulent vivre avec nous dans l’amitié et la fraternité.

Vous êtes les membres de la communauté nationale, vous êtes ceux qui font l’opinion de ce pays. Vous avez vos responsabilités, chacun d’entre vous, qu’il soit de l’opposition ou de la majorité. Ce qui nous unit, c’est le pays, c’est la cohésion nationale. Ce qui nous unit, c’est le drapeau.

Ce qui nous unit, c’est la constitution.  Ce qui nous unit, c’est l’amour de ce peuple et de ce pays.

A nous maintenant de maintenir un dialogue continu pour garder notre volonté d’aller de l’avant.