Dans le cadre du projet PGIRE, cofinancé par le FIDA et le gouvernement de Djibouti, une importante signature de convention s’est tenu jeudi dernier entre le ministère de l’agriculture et l’association PARI pour le développement.

Présidé par le secrétaire général du ministère de l’agriculture, M. Ibrahim Elmi Mohamed, la cérémonie de signature s’est déroulée dans les locaux du ministère de l’agriculture en présence du président de l’association PARI, Ismaël Houmed Mahamadé, le responsable du projet PGIRE ainsi que les cadres du ministère.

Cette convention établie un partenariat entre l’unité PGIRE et l’association PARI pour le développement  pour  introduire plus de 15 000  figuiers de barbarie dans 15 localités rurales reparties sur trois régions différentes, à savoir Tadjourah, Dikhil et Obock.

Autrement dit, cette convention permettra également l’amélioration des pratiques agropastoralismes et le renforcement de la résilience des pasteurs nomades. Ainsi chaque localité, bénéficiera de 1000 raquettes sur 1 hectare avec une récolte estimée à 3000 kg de figues par localité. En effet, ces plants seront spécifiquement implantés dans les périmètres des Routes Nationales (RNA) et d’autres zones pastorales afin de lutter contre l’érosion de la terre, de restaurer la fertilité des sols et de contribuer à l’alimentation du bétail ainsi que la nutrition humaine

Il est important de souligner que le figuier de barbarie, est une plante mellifère, qui offre une excellente opportunité de développement de l’apiculture dans les zones de cultures tout en favorisant le retour de la biodiversité. Le développement du figuier de barbarie favorisera donc la production et la vente de plusieurs milliers de kilogrammes de miel, ce qui pourrait représenter une source de revenus complémentaires assez conséquents pour les agro-pastoraux.

Outre son implantation dans les zones arides de notre pays, le figuier de barbarie reconnu sous le nom de cactus nopal est réputé pour ses fruits qui regorgent de vitamines, fibres, antioxydants et minéraux essentiels, tout en étant faibles en calories. Par exemple, ses bienfaits nutritionnels comprennent une richesse en vitamine C (22 mg aux 100 g), provitamine A, vitamines B, potassium, calcium (46 mg pour 100 g), magnésium (28 mg), fer (1,1 mg) et cuivre (0,6 mg), contribuant à renforcer le système immunitaire de notre organisme.

Dans un discours prononcé à cette occasion, le président de l’association PARI, Ismaël Houmed Mahamadé s’est réjoui de la signature de cette convention entre son association et l’unité du projet PGIRE. Il a par ailleurs remercié le ministère de l’agriculture et le responsable du projet PGIRE pour la collaboration dans l’aboutissement de ces projets de plantation du figuier de barbaries.  

De son côté, le secrétaire général du ministère de l’agriculture de l’eau de la pêche de l’élevage et des ressources halieutiques, Ibrahim Elmi Mohamed  a  rappelé qu’ a travers cette convention, il est prévu  la plantation de 15 000 plants de figuier de barbarie bien adapté au climat aride et semi-aride de notre pays.  Il a entre autre précisé cette initiative entre dans la droite ligne de la lutte contre le changement climatique et l’insécurité alimentaire.

Enfin, cette convention s’aligne parfaitement avec la vision Djibouti 2035 du Président de la République, Ismail Omar Guelleh. Une réponse concrète et intégrée contre l’insécurité alimentaire tout en contribuant de manière significative à la lutte contre les impacts du changement climatique. Ainsi, elle incarne une démarche résolue pour bâtir un avenir durable et résilient pour Djibouti, conforme aux politiques sectorielles en matière de sécurité alimentaire et de préservation environnementale.

SOUBER

Le point avec …

Ibrahim Elmi Mohamed, secrétaire général du MAEPE-RH

Dans le cadre du projet PGIRE, cofinancé par le FIDA et le gouvernement de Djibouti, il est prévu  la plantation de 15 000 plants de figuier de barbarie bien adapté au climat aride et semi-aride de notre pays. Cette initiative entre dans la droite ligne de la lutte contre le changement climatique et l’insécurité alimentaire.

Autrement dit, elle permettra d’introduire dans 15 localités rurales le figuier de barbarie, une plante à usage multiple dans les périmètres agro-pastoraux comme stratégie d’adaptation au changement climatique qui affecte lourdement la vie de la population, notamment rurale, plus exposée de par leur dépendance aux ressources naturelles.

Cette mission sera réalisée en collaboration avec une association pour la promotion de l’agrospastoralisme pour la résilience inclusive (association-PARI développement durable) possédant une expertise avérée et une pépinière spécialisée en Opuntia ficus indica (figuier de barbarie).

Les objectifs de cette convention sont étroitement liés aux nombreux avantages du figuier de Barbarie. Cette plante, parmi les plus bénéfiques offertes par la nature, pousse sans grande difficulté dans les régions les plus arides et demande peu d’investissement. Ses racines, loin d’épuiser le sol, contribuent à l’enrichir, faisant du figuier de Barbarie une ressource durable.

Ces plants seront spécifiquement implantés dans les périmètres des RNA et d’autres zones pastorales afin de lutter contre l’érosion de la terre, de restaurer la fertilité des sols et de contribuer à l’alimentation du bétail ainsi que la nutrition humaine. 

Il est aussi important de noter que le figuier de barbarie, est une plante mellifère, qui offre une excellente opportunité de développement de l’apiculture dans les zones de cultures toute en favorisant le retour de la biodiversité. Le développement du figuier de barbarie favorisera donc la production et la vente de plusieurs milliers de kilogrammes de miel, ce qui pourrait représenter une source de revenus complémentaires assez conséquents pour les agro-pastoraux.