Dans cadre de la mise en œuvre du Plan d’actions national de lutte contre le Criquet pèlerin à Djibouti, l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a organisé une mission de sensibilisation et d’informations des populations rurales sur le Criquet pèlerin dans les 5 régions de l’intérieur du pays

Dans cadre de la mise en œuvre du Plan d’actions national de lutte contre le Criquet pèlerin à Djibouti, l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a organisé une mission de sensibilisation et d’informations des populations rurales sur le Criquet pèlerin dans les 5 régions de l’intérieur du pays, sous l’égide de M. Fakaba Diakité, consultant international spécialiste du Criquet pèlerin à la FAO et Djibouti en collaboration avec le Ministère de l’agriculture, de l’eau, de la pêche, de l’élevage et des ressources halieutiques (MAEPE-RH).

En effet, les aires d’habitat traditionnel du Criquet pèlerin, se trouvent dans des régions désertiques, d’accès difficile et parfois hostiles à la vie.

Les opérations de surveillance à travers des missions de prospection s’y déroulent par des équipes des structures ayant en charge la gestion du Criquet pèlerin.

Ces équipes envoient des messages à la coordination de la lutte antiacridienne sur la situation acridienne, l’évolution du biotope, les conditions météorologiques et environnementales. Ces messages permettent d’aider à la prise de décision et d’évaluer les perspectives. L’amélioration de ce système de transmission de l’information a toujours été un souci majeur des opérationnels de la lutte antiacridienne. Faut- il rappeler que l’information et la communication sont des outils indispensables dans la gestion préventive ou curative du Criquet pèlerin. Ainsi, plus les informations arrivent tôt, mieux la lutte est efficace.

Dans le cadre de la recherche des solutions alternatives, pour palier la non-faisabilité des prospections, ou pour guider les équipes de prospection, au niveau des aires de grégarisation du Criquet pèlerin, il a été nécessaire de prendre contact avec les autorités décentralisées pour demander leur implication dans la remontée des informations.

Dans cette optique, la mission s’est rendue dans des localités reculées de chaque région pour rencontrer les populations avec des affiches sur lesquelles sont illustrées des images des différentes sortes de criquet afin que chacun reconnaisse l’insecte et être sensibilisé sur l’impact que les populations peuvent subir suite aux attaques du Criquet pèlerin.

Notons enfin que les posters contiennent les différentes images des criquets ainsi que les coordonnées téléphoniques respectives de chaque autorité régionale à contacter en cas de présence de ces insectes ont été distribués.

N.Kadassiya