Le ministre de l’Agriculture de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des ressources Halieutiques, Mohamed Ahmed Awaleh, entouré de l’ambassadrice de France à Djibouti, Dana Purcarescu, de la chargée du bureau local de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO),Ricarda Mondry et du chargé des affaires de l’ambassade du Japon à Djibouti, OshimaHiroyuki, a lancé le mercredi 12 juillet passé à l’hôtel .Les Accacias, les travaux d’un atelier de présentation de 4 projets visant à assurer la sécurité alimentaire dans le milieu rural de notre pays. Il s’agit là pour le MAEPE-RH et le FAO initiateurs de ces projets de soutenir par ce biais nos concitoyens des régions de l’intérieur touchés par les changements climatiques.

En vue de garantir la sécurité alimentaire dans le milieu rural et d’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens des régions de l’intérieur de notre pays, le ministère de l’Agriculture, de l’Eau de la Pêche, de l’Elevage et des Ressources Halieutiques (MAEPE-RH) en collaboration avec le bureau local du l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a mis en place 4 projets permettant de renforcer le développement durable du secteur de l’agriculture sous nos cieux.

Au cours d’une cérémonie qui s’est tenue, le mercredi 12 juillet dernier, sous les lustres de l’hôtel Les Acacias, le ministre de l’Agriculture de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des ressources Halieutiques, Mohamed Ahmed Awaleh, entouré de l’ambassadrice de France à Djibouti, Dana Purcarescu, de la chargée du bureau local de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Ricarda Mondry et du chargé des affaires de l’ambassade du Japon à Djibouti, OshimaHiroyuki, a lancé officiellement les travaux d’un atelier de deux jours permettant aux cadres de ces deux institutions de présenter aux parties prenantes les composantes clés et les plans de mise en œuvre de ces 4 projets, dont le premier intitulé “Atténuer l’impact de la sécheresse pour les communautés pastorales et agro-pastorales les plus vulnérables à Djibouti, au Kenya et en Ouganda” vise à aider les communautés pastorales et agro-pastorales les plus vulnérables à faire face à la sécheresse. Financé par le gouvernement japonais, ledit projet permettra selon ses instigateurs de fournir de l’aliment de bétail et des transferts monétaires à ces populations lourdement impactées par la sécheresse récurrente qui sévit notre pays depuis ces dernières années.  Quant au second, ainsi nommé “Programme d’assistance conjointe pour améliorer la sécurité alimentaire et favoriser une nutrition équilibrée à Djibouti” permet de renforcer les capacités locales en matière de sécurité alimentaire et de promouvoir une alimentation saine et équilibrée pour tous les Djiboutiens.

Ce projet qui a bénéficié d’un financement du gouvernement français vise à mettre en place dans certaines écoles du milieu rural des périmètres agricoles permettant de fournir des fruits et des légumes frais dans les cantines de ces établissements scolaires. Ce qui explique la présence dans la salle de nombreux cadres du Ministère de l’éducation Nationale et de la Formation professionnelle.

En ce qui concerne, les deux autres projets dont l’un intitulé “Renforcement de la résilience des agro-pasteurs vulnérables par la création de fermes intégrées pour la transformation du secteur rural à Djibouti” et l’autre “Assistance technique pour piloter des techniques d’irrigation innovantes pour transformer et favoriser l’adaptation au changement climatique” sont financés par le fond propre de la FAO. Ils sont dédiés au renforcement de la résilience des agro-pasteurs vulnérables. Il s’agit là pour le MAEPE-RH et le FAO de développer par ce biais des fermes intégrées et de promouvoir également l’utilisation de techniques d’irrigation innovantes.

Au cours de la cérémonie inaugurale de cet atelier de deux jours, le chargé d’affaire de la chancellerie nipponne de notre pays, OshimaHiroyuki a indiqué que « ces dernières années, l’ensemble de la région de la Corne d’Afrique fait face à une sécheresse sévère, touchant particulièrement la vie des populations dans les zones rurales qui vivent dans les situations de précarité ». « Le gouvernement du Japon a apporté un financement d’un montant de 2 000 000 dollars en vue de mitiger les impacts de la sécheresse à Djibouti, au Kenya et en Ouganda par le biais de la FAO », a déclaré le diplomate japonais avant de rappeler les autres programmes de lutte contre la sécheresse à Djibouti, financé par le gouvernement de son pays.

Evoquant le quatrième projet, la chargée du bureau local du FAO Ricarda Mondry qui l’a suivi a précisé qu’il apportera une assistance technique pour renforcer les capacités des ménages dans le domaine de la mise en place de système d’irrigation efficace et durable tout en préservant les ressources en eau. Pour ce qui est des deux derniers projets financés par son organisation, ils vont couvrir quatre sites selon la responsable onusienne pour créer quatre fermes intégrés avec des terres irriguées en goutte à goutte.

« Nous allons aussi vite présenter un nouveau projet d’urgence du fonds propre UN qui devrait appuyer la campagne de vaccination contre la Peste des Petits ruminants, éventuellement aussi la Pleuropneumonie Contagieuse Caprine (PCC) pour sauvegarder les troupeaux affaiblis par la sécheresse ainsi que fournir des semences agricoles de qualité » a déclaré Mme Mondry avant de réaffirmer son engagement à accompagner le gouvernement de Djibouti dans la mise en œuvre de ces projets et à fournir une assistance technique et une expertise afin de maximiser leur impact et leurs résultats.

Pour sa part l’ambassadrice de France à Djibouti, Dana Purcarescu, a mis l’accent sur l’importance de l’éducation nationale dans le domaine de la sécurité alimentaire.

Pour clôturer cette série d’interventions, le ministre de l’agriculture de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des ressources Halieutiques, Mohamed Ahmed Awaleh, a exprimé sa gratitude envers la FAO et les partenaires financiers pour leur engagement en faveur du développement agricole et de la sécurité alimentaire à Djibouti. Il a souligné l’importance de ces projets pour améliorer les moyens de subsistance des communautés rurales, renforcer la résilience face aux défis climatiques et promouvoir une alimentation saine et équilibrée.

Cet atelier qui se poursuit jusqu’à ce jour, permettra de sensibiliser les participants afin qu’ils soient mieux impliqués dans la stratégie et notamment le processus de mise en œuvre de ces 4 projets d’importance capitale dans le domaine de l’amélioration des conditions de vie de nos populations issues du milieu rural.

Rachid Bayleh