L’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration avec le ministère de l’agriculture de l’eau de la pêche de l’élevage et des ressources halieutiques a organisé mercredi dernier au Djibouti palace Kempinski, un Atelier de restitution du Plan de Gestion du Risque Acridien (PGRA) et du Plan de Communication (PC) pour la lutte antiacridienne à Djibouti.

Le criquet pèlerin est considéré comme le ravageur migrateur le plus destructeur au monde. Et plus particulièrement dans les pays de la région, la somalie, l’Ethiopie. Et bien évidemment la république de Djibouti qui n’est pas épargnée par ce fléau. Ainsi, c’est dans  cette optique que  l’ organisation des nations unies  pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en la collaboration avec le ministère de l’agriculture  a abrité mercredi  21 septembre 2022, un atelier portant sur la restitution du Plan de gestion du risque  acridien (PGRA) et du plan de communication (PC) en lutte antiacridienne de Djibouti.

En effet l’élaboration d’un plan de gestion du risque acridien à Djibouti s’inscrit en partie dans la stratégie régionale d’alerte précoce et de réaction rapide pour limiter l’extension d’une invasion acridienne dans la région centrale.

Aussi, le présent plan de communication vise à doter, la république de Djibouti d’un outil précieux qui contribuera à rendre plus fluide la circulation de l’information entre les différents acteurs de la lutte antiacridienne en vue de favoriser, l’efficacité des actions à entreprendre. Autrement dit il doit permettre également, la mise en place d’un centre national de lutte antiacridienne (CNLA) pour informer toutes les activités d’image positive auprès du public et de créer des liens durables avec les partenaires. Enfin les deux plans (communication et gestion du risque acridien) devront servir d’ outils de mise en œuvre , de suivi et de lobbying pour  notre pays  en permettant d’informer  constamment les autorités nationales et internationale  sur l’évolution de la situation du criquet et mobiliser facilement les ressourcés nécessaires.

A l’issue de la cérémonie d’ouverture du séminaire, le représentant-résident de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) à Djibouti, Dr Pissang Tchangai Dademanao a attiré l’attention du gouvernement que la république de Djibouti soit partie intégrante de la commission de lutte contre le criquet dans la région centrale (CRC) pour plus d’efficience. « Je souhaiterais que Djibouti soit partie intégrante de la commission de lutte contre le criquet dans la région centrale (CRC) ».

De son côté, le secrétaire général du ministère de l’agriculture, M. Ibrahim Elmi Mohamed  a remercié  la FAO et l’ensemble des partenaires  bilatéraux  et multilatéraux  ainsi que les organisations  sous-régionales pour leurs efforts  consentis  dans la mise en place d’une strategie de réponse  et de gestion durable du fléau acridien  dans  le pays. Après, la série des discours des officiels, les participants ont suivi la projection des présentations du plan de gestion du risque acridien par des consultants du FAO.

Les échanges ont porté sur le fléau du risque acridien qui a un impact direct sur les chaînes alimentaires humaine et animale sur les zones rurales.

Ainsi que les conséquences sur la destruction des pâturages et des cultures. Avec pour effet, la baisse de la productivité du bétail puisque l’aliment de base fait défaut.

Les experts ont également examiné la validation des plans de gestion du risque acridien (PGRA) et le plan de communication (PC).

La cérémonie d’ouverture de cet atelier a réuni sur place, le secrétaire général du ministère de l’agriculture, M, Ibrahim Elmi, le représentant du FAO à Djibouti Dr Pissang Tchangai Dademanao, des représentants de l’IGAD, du ministère de l’environnement et du développement durable, les préfets des régions ainsi que les présidents des conseils régionaux.

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