Le ministère de l’agriculture de l’eau, de la pêche, de l’élevage et des ressources halieutiques à travers la direction l’hydraulique rurale en partenariat avec le bureau de l’Unicef a organisé hier un atelier de deux jours dans la salle de réunion de l’hôtel des Accacias su rla validation du rapport Baseline et du plan de travail consolidé pour l’opérationnalisation du dispositif du système de suivi et évaluation du secteur Eau assainissement et hygiène (WASH) en milieu rurale de Djibouti.

L’évènement a réuni sur place le secrétaire Général de l’agriculture de l’eau, de la pèche de l’élevage et des ressources Halieutiques M. Ibrahim Elmi Mohamed, le directeur de l’hydraulique rurale M. SaidKhaireh, la représentanteadjointe de l’UNICEF à Djibouti Mme Alexandra Illmer,les représentants des institutions publics, les représentants des préfectures et conseil régionaux des régions de l’intérieur, et un parterre d’invités.

Cet atelier de deux jours s’inscrit dans le cadre de la facilitation de l’accès à l’eau potable et l’assainissement en zone rurale. Notons au passage que ce rapport de Baseline qui permettra de renseigner les indicateurs du secteur Wash en milieu rural et celui de plan de travail consolidé par le secteur Wash en 2020. Les drafts  des deux documents ont été partagés avec les acteurs sectoriels pour apporter leurs commentaires et suggestion.

Les validations de ces deux documents permettront de déclencher la mise en œuvre de la plateforme du dispositif des outils du système de suivi et évaluation du secteur Wash, Eau et Assainissement en milieu rural.

Ce dispositif permettra de faciliter l’atteinte des objectifs du gouvernement en créant un processus capable de mesurer périodiquement l’étendue, la profondeur et l’évolution de la mise en œuvre des différentes actions dans le secteur wash.il servira aussi à analyser l’approche d’intervention, les résultats, les effets, les impacts et les limites.

Au cours de cette cérémonie, la représentante adjointe de l’UNICEF à Djibouti Mme Alexandra Illmer a tout d’abord remercié le ministre de l’Agriculture et de l’eau pour son engagement et sa vision stratégique en vue d’améliorer la gouvernance sectorielle qui est si fondamentale pour l’amélioration de l’accès aux enfants et leurs familles a des service Eau, Assainissement et hygiène de base durable et de qualité. En poursuivant son discours MmeMme Alexandra Illmer a souligné que « le secteur s’est doté d’un protocole national pour la collecte des données et d’une plateforme numérique pour le traitement, l’analyse des informations et la diffusion des résultats. La disponibilité de données mises à jour permettra au gouvernement d’évaluer ses progrès vers l’atteinte de ses engagements pour la réalisation des cibles 1et 2 de l’accès Wash et l’objectif6 des ODD, d’appuyer la planification efficace des investissements, ainsi qu’un renforcement de la capacité des prestataires de services à fournir des services fiables et sûrs. Ce sera aussi un atout pour le ministère de l’agriculture et de l’eau afin de planifier ses investissements à gérer la performance globale du secteur, et à identifier les populations non desservies »a-t-elle précisé.

Dans une brève allocution faite sur place, le Secrétaire General du ministère l’agriculture de l’eau, de la pêche, de l’élevage et des ressources halieutiques M. Ibrahim Elmi Mohamed a rappelé que «l’éradication de la soif et la facilité d’accès à l’eau potable et l’assainissement constitue l’une des priorités absolues du gouvernement notamment le MAEPE-RH. Faire de ce vœu une réalité concrète et mettre les populations des zones rurales à l’abri des difficultés liées au stress hydrique sont les nobles missions que poursuit sans relâche la direction de l’hydraulique Rurale du Ministère de l’Agriculture jusqu’aux recoins les plus reculés de notre territoire national. En outre, Le développement durable du secteur, consiste à assurer une meilleure maitrise de l’accès à l’eaux, hygiène et l’assainissement. Pour ce faire une application rigoureuse des mesures de gestion et de planification du développement durable du secteur doit être mise en place ».

Il a par ailleurs ajouté que «l’absence d’outils valorisant ces données accentue les difficultés du secteur. En effet la réalisation d’une plateforme d’information sur l’eau et assainissement est plus qu’indispensables » a- t-il indiqué en substance.

Mohamed Chakib