Le Ministère de l’Agriculture de l’Eau, de la Pêche et de l’Elevage chargé de Ressources Halieutiques (MAEP-RH) et l’Agence Djiboutienne pour le Développement Social (ADDS) ont procédé le jeudi 27 avril dernier, à la signature d’une convention de partenariat visant à mettre en place, de quelques 40 activités génératrices de revenus (AGR), dans 22 localités des régions de l’intérieur de notre pays.
Améliorer les conditions de vie des ménages du milieu rural et renforcer la résilience au changement climatique dans ce secteur est l’objectif principal, du projet de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PGIRE), financé conjointement par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) et le Gouvernement de Djibouti.
En vue de mettre en œuvre le volet ‘‘Développement communautaire’’, inclus les programmes dudit projet, le secrétaire général du ministère de l’agriculture, de l’Eau, de la Pêche et de l’Elevage chargé de Ressources Halieutiques (MAEP-RH), Ibrahim Elmi Mohamed et le directeur général de l’Agence Djiboutienne pour le Développement Social, Mahdi Mohamed Djama ont paraphé ensemble, dans la matinée du jeudi 27 avril passé, les documents relatifs à la mise en place d’une quarantaine d’activités génératrices de revenus (AGR) dans quelques 22 localités issues des régions de Tadjourah, d’Obock et de Dikhil.
L’évènement qui est intervenu, au cours d’une cérémonie assez symbolique, qui s’est tenue, dans les locaux du ministère de l’agriculture, de l’Eau, de la Pêche et de l’Elevage chargé de Ressources Halieutiques (MAEP-RH), en présence du ministre de ce département M. Mohamed Ahmed Awaleh du coordinateur du PGIRE, Ibrahim Houmed Mohamed, directeur du ‘‘Développement Social’’ de l’ADDS, Galab Hassan Galab et de son collègue Abdoullalif Mohamed Abdillahi, alors coordinateur des programmes de cette agence.
Rappelons que le MAEP-RH est chargé de la mise en œuvre de ce projet d’importance capitale dans le domaine du développement socio-économique de notre communauté du milieu rural. Il s’agit pour ce département ministériel d’assurer par le biais du volet ‘‘Développement communautaire’’, inclus les programmes du PGIRE, l’autonomisation économique des ménages vulnérables de ce secteur dont notamment les jeunes et les femmes, pour promouvoir d’une part la création d’emploi chez les jeunes et de l’autre, de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes.
Pour y parvenir le MAEP-RH a depuis jeudi dernier, comme partenaire l’Agence Djiboutienne pour le Développement Social (ADDS).
En Effet, cette agence sous la tutelle du ministère des affaires sociales et des solidarités (MASS) a, depuis sa création en 2007, à son actif la réalisation de nombreux projets axés dans le domaine de l’accessibilité des jeunes et des femmes aux opportunités de création de revenus et d’emplois et ceci, à travers des formations, des soutiens financiers et des accompagnements de proximité pour la pérennisation des activités génératrices de revenus mises en place.
Dans une intervention prononcée à cette occasion, le ministre de l’agriculture, de l’Eau, de la Pêche et de l’Elevage chargé de Ressources Halieutiques (MAEP-RH), M. Mohamed Ahmed Awaleh a indiqué que «la signature de cette convention s’inscrit dans la politique de développement du président de la République Son Excellence M. Ismaïl Omar Guelleh qui encourage incessamment les programmes d’autonomisation économique des communautés vulnérables du milieu rural».
Dans le cadre de cette convention de partenariat dont le montant s’élève à 139 810 450 FDJ, il sera question pour l’ADDS de faire des analyses socio-économiques et des diagnostics des potentialités des porteurs des AGR, de diriger des activités aboutissant à des élaborations de plans d’affaires, de procéder à des vérification des capacités techniques et organisationnelles des porteurs des AGR ; de dispenser des formations dans le domaine de l’entreprenariat, de la gestion et du fonctionnement des AGR, et d’accompagner les bénéficiaires jusqu’à la commercialisation.
Il est à noter que ce programme touchera, environ 800 ménages soit au total 4800 personnes pour un nombre de 40 AGR dans 22 localités, dont 6 dans la région de Tadjourah, 5 à Obock et 11 à Dikhil.
Selon le coordinateur du PGIRE, Ibrahim Houmed Mohamed, il est également prévu dans le volet commercialisation de ce projet, la mise en place des points de vente sur les longs des corridors Nord et Sud pour permettre aux bénéficiaires des AGR d’écouler leurs produits.
Rachid Bayleh