Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahmoud Ali Youssouf  a lancé officiellement hier les travaux de  la mission d’évaluation  ciblée des experts africains du MAEP. Cette mission se déroulera  une semaine durant laquelle les experts africains devront s’imprégner  du pratiques de la bonne gouvernance et des avancées du processus de décentralisation fiscale  sous les cieux djiboutiens.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale,  Mahmoud Ali  Youssouf, a parrainé  hier  le lancement officiel des  travaux d’évaluation ciblée des experts du MAEP. Conduite par la professeure Fatma Zohra Karadja, cheffe de mission de la délégation du MAEP et membre du panel d’éminentes personnalités du MAEP, la rencontre a vu la participation du secrétaire national  du MAEP à Djibouti, Abdoukarim Aden Cher, du directeur de la coopération multilatérale au MAECI,  Guelleh Idriss Omar, des experts du MAEP, et des représentants de la société civile.

L’objectif de cette mission est de mener des consultations les plus larges possibles avec les responsables du gouvernement, des institutions de la République, les parlementaires, les ministères sectoriels, les acteurs de la société civile, de la presse, des jeunes, des femmes et des organisations non gouvernementales (ONGs),  afin de renforcer la décentralisation en République de Djibouti et de faire profiter l’expertise pluridisciplinaire des experts dépêchés par le MAEP.

Dans son discours d’ouverture, le chef de la diplomatie djiboutienne a rappelé «  que la RdD a franchi une nouvelle étape  dans son engagement  avec le MAEP  en déclenchant la phase de mise en œuvre de son plan d’action national». Il a également  mis en exergue « les  avancées et les réalisations dans tous les domaines de la décentralisation qui feront, a-t-il dit, l’objet de la revue ciblée tout au long de cette semaine  du 13 au 17 janvier 2019». « L’évaluation ciblée de notre pays  par les experts africains constitue, par conséquent une première sur le continent africain. Elle témoigne, s’il en était encore besoin, de l’intérêt que le gouvernement djiboutien accorde au renforcement de la bonne gouvernance», a déclaré en substance M. Mahmoud Ali Youssouf.

De son côté, la cheffe de la mission du MAEP a rappelé qu’après le lancement du rapport d’évaluation du 26 mars 2018, elle se réjouissait d’être encore à Djibouti pour le lancement  d’une évaluation ciblée avec le ministre des affaires étrangères.

« La décentralisation fiscale est l’un des  piliers du développement inclusif. C’est un élément qui  permettra aux populations vivant dans les régions de l’intérieur de se développer  dans une certaine mesure avec l’autonomie de leur financement», a souligné Mme Fatma Zohra Karadja.

Sur ce, ses accompagnateurs et elle-même ont entamé des visites dans différents ministères  et de la Décentralisation et au cabinet de la Primature où ils ont eu des entretiens successifs avec les ministres en charge respectivement du Budget, de l’Economie et des finances, et de la Justice, le secrétaire général  du ministère délégué à la Décentralisation, et en dernier lieu le Premier ministre.

Souber Hassan