Le ministère de la femme et de la famille et le ministère des Affaires musulmanes, de la culture et des biens waqfs en étroite collaboration avec le FNUAP avec l’appui financier de L’union européenne ont organisé hier à la salle de conférence au Sheraton hôtel un symposium de trois jours sur la lutte contre l’excision féminine au profit des leaders religieux de la sous région.
La réunion était présidée par le secrétaire général du ministère de la santé Dr Saleh Banoita, la secrétaire général du ministère de la femme et de la famille Mme. Anissa Hassan Bahdon, le représentant du ministère des Affaires musulmanes, de la culture et des biens waqfs, une trentaine des leaders religieux de la sous région à savoir la somalie, l’Ethiopie, le somaliland et le soudan afin de débattre et aboutir à un consensus clair sur l’abandon total des mutilations génitales féminines. Notons au passage que les MGF font partie des pratiques traditionnelles néfastes qui constituent une violation des droits de l’enfant et de la femme. Elles ont de graves conséquences sur leur santé physique et psychique.
Grace au programme conjoint et au soutien des acteurs gouvernementaux et de la société civile, l’abandon total des MGF/E fait partie d’un processus plus vaste de changement social au cours duquel les communautés parviennent a une compréhension commune de la pratique et la considèrent comme une violation des droits humains.
Les leaders religieux soient bien informés sur les textes islamiques qui appellent à la protection de la santé des personnes et qu’ils soient ensuite parfaitement impliqués dans les campagnes d’abandon de l’excision
A l’issue du symposium, un réseau d’échanges inter religieux sera créé dont le but est de partager en vue d’atteindre le but ultime de l’abandon total et définitif de cette pratique néfaste qu’est les mutilations génitales féminines.
Rappelons que la religion musulmane joue un rôle très important dans la vie quotidienne des familles. Les imams et oulémas sont reconnus comme référence religieuse et sociale, tant dans les régions de l’intérieur que dans les milieux urbains.
Aussi, renforcer les capacités des leaders religieux pour promouvoir l’abandon des mutilations génitales féminines et sur le fait qu’elles ne sont pas prescrites par l’Islam est donc primordial.
Mohamed Chakib