Le ministère des affaires musulmanes, de la culture et des biens waqfs, en collaboration avec le bureau local du FNUAP, a procédé au lancement d’un atelier de formation de trois jours destiné à renforcer les capacités des leaders religieux issus des différentes mosquées de la capitale. Il s’agit pour ce département ministériel d’atteindre le cap de zéro MGF d’ici 2030.
Le directeur des affaires musulmanes, Al-Saleh Ahmed Abdallah, et la directrice administrative et financière du MAMCBW, Ikran Egueh Osman, ont présidé le mercredi 30 décembre 2020 au Sheraton Hôtel, en présence d’une déléguée du bureau local du FNUAP, Soufrane Ahmed Mohamed, la cérémonie de lancement d’un atelier de formation de trois jours visant cette fois-ci à renforcer les capacités des leaders religieux des différentes mosquées de la capitale.
Animé par le président du réseau national ‘‘SHAMIKHAT’’, cheikh Abdourahman Mohamed Ali alias ‘‘Abdourahman Chamsudine’’ l’événement s’inscrit dans le cadre du plan d’action du programme d’accélération de toutes les formes de mutilation génitale féminine mené par le département de mise en œuvre des projets sociaux du ministère des affaires musulmanes, de la culture et des Biens Waqfs en collaboration avec le bureau local du FNUAP.
Lequel a procédé le mercredi 30 décembre dernier au Sheraton hôtel au lancement d’un atelier de formation de 3 jours visant à redynamiser cette fois-ci les prédicateurs religieux en vue d’abolir complètement la pratique des MGF du pays et d’atteindre d’ici 2030 le cap de zéro MGF.
Ledit atelier est censé permettre aux quelque 30 leaders religieux, participant à cet atelier, d’apprendre l’art de communiquer pour qu’ils puissent à leur tour organiser des prêches auprès des différentes communautés. Des prêches dans lesquels, ils expliquent aux mères et aux pères des familles que cette pratique n’est nullement recommandée par l’Islam mais qu’elle y est bien antérieure.
Dans leurs interventions la directrice administrative et financière du MAMCBW, Ikran Egueh Osman et la représentante du FNUAP pour cet événement Soufrane Ahmed Mohamed ont tour à tour mis l’accent sur les méfaits des MGF et notamment la position de la religion musulmane face à cette pratique néfaste.
Pour sa part, le directeur des affaires musulmanes du MAMCBW, Al-Saleh Ahmed Abdallah a confirmé la volonté de son département pour apporter le soutien nécessaire à toutes les initiatives permettant d’abolir cette pratique néfaste et barbare de notre pays, d’ici 2030.
Le cheikh Abdourahman Mohamed Ali alias ‘‘Abdourahman Chamsudine’’ qui a pris la parole par la suite a bien expliqué aux leaders religieux que cette pratique d’origine païenne qui se perd dans la nuit des temps aurait vu le jour entre 5 à 6000 ans avant Jésus-Christ en Egypte antique avant de leurs présenter les différents modules du programme de cette formation.
Rachid Bayleh