Dans le cadre de la lutte contre la propagation pandémie du Covid 19, le Premier ministre M. Abdoulkader Kamil Mohamed a présidé, hier au Palais du Peuple, une importante réunion d’évaluation quant aux risques d’une nouvelle propagation de cette pandémie.

Cette importante réunion axée entre autres sur l’urgence sanitaire de la pandémie a vu la participation de nombreux membres du gouvernement dont le ministre de la Communication, Radwan Abdillahi Bahdon, le ministre de l’Intérieur, Moumin Ahmed Cheikh, le chef de la diplomatie djiboutienne, Mahamouid Ali Youssouf ainsi que le ministre de la Défense, Hassan Omar. Lors de ladite réunion, le Premier ministre est largement revenu sur la décision de fermer les frontières terrestres du pays pour une durée de 15 jours. Une décision prise par les plus hautes autorités du pays par un décret signé par le Président de le république et qui est entré en vigueur mardi dernier.

Avant de rentrer dans le vif du sujet le Premier Ministre a explicitement souligné que ledit décret ne concerne nullement la circulation des biens et des marchandises.

‘’Nous avons constaté une hausse sensible de personnes atteintes du Covid19 à nos frontières terrestres en un laps de temps réduis (une journée)’’ a dit M.Abdoulkader Kamil , qui a ajouté que dans la seule journée de lundi dernier, ‘’trente  personnes ont été déclarées positives au Covid 19 sur 45 personnes sont  passées  par Loyada’’. Et c’est cela qui a attiré notre attention et nous a amené à prendre des dispositions urgentes’’.

Dans la foulée, le Premier ministre s’est excusé « des désagréments causés par la mesure d’urgence de fermeture des frontières, sans délai.

Cette décision a amené un afflux massif des nationaux aux frontières et les différents services concernés ont pour consigne d’effectuer les tests et autres prélèvements dans un laps de temps très court (24h) et l’Etat prendra en charge les repas de nos compatriotes pendant le temps où ils seront bloqués aux postes frontières », a précisé le Premier ministre.

« Etant donné que  la décision de fermer nos frontières était urgente, nous n’avons pu fixer de délai et nous nous en excusons », a-t-il conclu son propos.