Sous l’impulsion du Président de la République, le gouvernement a fait sien le choix d’une approchée intégrée quant au renforcement des filets de sa politique de lutte contre la malnutrition infantile et maternelle. Avec comme pivot le ministère des Affaires sociales et des Solidarités (MASS) qui mène de front et de concert avec d’autres pouvoirs publics plusieurs programmes à base communautaire dans cette optique. Lesquels comprennent des volets sanitaires, nutritionnels, socioéducatifs, et de transferts monétaires.
Qui aurait cru que la malnutrition chronique des enfants et mères des foyers pauvres dans les milieux urbains et ruraux pourrait générer d’importantes pertes de revenus. La question est à prendre au sérieux. Car cette prévision émane de la Banque Mondiale peu suspecte de fantaisie. Elle nous renvoie aux problèmes d’insécurité alimentaire et de malnutrition auxquels sont confrontés les enfants et femmes des milieux défavorisés. Les statistiques disponibles font ressortir un bon nombre d’enfants de moins de cinq ans souffrant d’insuffisance pondérale chronique. 10,3% d’entre eux subissent de sérieux retards de croissance.
Aussi, plus de cinquante mille (55 000) à soixante dix mille (70 000) personnes sur une population totale de 820 000 habitants dépendent régulièrement de l’aide alimentaire durant les saisons sèches dans le contexte de sécheresse récurrente ces dernières années.
En connaissance de cause, les pouvoirs publics s’emploient de concert à atténuer l’impact de la volatilité des prix des denrées alimentaires de base en vigueur au marché local par le biais d’exonération fiscale, et à encourager la production agricole encore au stade artisanal. Par ailleurs, sous l’impulsion du Président de la République, le gouvernement a fait sien le choix d’une approchée intégrée quant au renforcement des filets de sa politique de protection sociale.
Avec comme pivot le ministère des Affaires sociales et des Solidarités (MASS) qui mène de front plusieurs programmes à base communautaire dans cette optique. Lesquels comprennent des volets sanitaires, nutritionnels, socioéducatifs, et de transferts monétaires.
La composante nutrition cible des milliers d’enfants, issus des ménages les plus démunis et atteints de malnutrition. Elle prévoit le maintien des repas dans les cantines scolaires des zones rurales.
Elle va de pair avec des transferts d’argent aux enfants extrêmement vulnérables, placés dans des situations d’urgence.
De telles initiatives sont opportunes dans le contexte de sécheresse récurrente. Leur concrétisation mobilise des énergies et de fonds.
Autrement dit, la faim justifie les moyens dans la poursuite de la riposte nationale contre la malnutrition infantile et maternelle.
Source : MASS