Le ministre de la Santé, Mohamed Warsama Dirieh, a présidé la cérémonie de clôture de l’atelier de restitution des travaux sur le plan national de riposte contre le paludisme à Djibouti qui s’est tenue hier au palace Kempinski.
Organisé en collaboration avec l’OMS et le PNUD, cet important atelier a rassemblé de nombreux experts nationaux et internationaux qui se sont penchés durant 5 jours sur les différents aspects de la lutte antipaludique à Djibouti.
A noter également la présence sur les lieux de la maire de Djibouti-ville, Fatouma Awaleh Osman, et des responsables de plusieurs partenaires au développement comme l’OIM, l’UNICEF et le HCR qui ont pris part à cette exercice consensuelle.
En effet, c’est à travers une approche inclusive et participative que cet exercice de réflexion et de concertation scientifique a mobilisé tous les praticiens issus des structures publiques, parapubliques et privées afin d’élaborer une documentation actualisée de référence nationale sur la lutte multiforme contre le paludisme à Djibouti.
A ce sujet, le ministre de la Santé a indiqué que toutes ces orientations stratégiques ainsi identifiées constitueront le socle du nouveau plan de lutte contre le paludisme pour la période 2019-2023.
Dans son allocution, M. Mohamed Warsama Dirieh a également salué l’engagement de l’ensemble des partenaires du secteur de santé pour leurs efforts et leur mobilisation dans l’accompagnement de cette riposte nationale. « Notre détermination dans ce combat au service de la santé de concitoyens est totale. Et ce combat, nous allons le gagner, ensemble », a martelé le ministre devant l’ensemble des parties prenantes de cette lutte contre la paludisme.
Et au terme de cette cérémonie de clôture, les représentants des organismes onusiens ainsi que les différents partenaires techniques ont paraphé avec le ministre de la Santé l’aide mémoire de la revue du programme de lutte contre le paludisme à Djibouti.
Ce document de synthèse regroupe les lignes directrices qui ont été actualisées sur les protocoles thérapeutiques, le traitement, la couverture sanitaire mais aussi la prévention en matière de lutte contre le paludisme.