Le ministère de l’éducation national et la formation professionnelle a réceptionné hier un don de matériel de transport et de la logistique de la part du Programme mondial de l’alimentation (PAM) avec l’appui du financement de l’USAID à la base  humanitaire logistique HUB de PK20.

Ce don s’inscrit dans le cadre de la collaboration entre le PED, le PAM et l’ETFP dans les révisions des curriculums professionnels qui ont débuté dès le début du projet. Ces révisions visent à proposer aux jeunes des formations techniques en adéquation avec le besoin du marché de travail djiboutien.

 Il est important de rappeler que cette initiative a débuté dans un premier temps par l’analyse des besoins du secteur privé en élaborant et validant les référentiels d’activités et de compétences.

Cette cérémonie de remise officielle était rehaussée par la présence des hauts cadres des institutions partenaires à savoir le Secrétaire General du MENFOP, M. Mohamed Abdallah Mahyoub, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique accrédité à Djibouti, M. Jonathan Goodale Pratt, la représentante du PAM à Djibouti Mary Njoroge  l’Inspecteur General de l’ETFP M. Mahdi Omar, le Directeur Général de l’ETFP M. Abdoulkader Houmed et Mme Laura Dillon ainsi que tous les autres collaborateurs de ces institutions.

Les enseignants ont ensuite été formés sur des nouvelles compétences et normes par des formateurs travaillant dans le domaine du secteur privé. Ce processus a abouti avec l’achat de ces équipements pour assurer l’apprentissage pratique des élèves. Ce lot de matériels et outillages utilisés actuellement par les professionnels du secteur privé contribueront énormément à l’insertion des jeunes dans le milieu du travail.

Il est important de rappeler que ce projet est un autre exemple du partenariat fort entre les gouvernements des Etats-Unis et de Djibouti pour améliorer l’emploi des Djiboutiens et en particulier les jeunes.

Dans le cadre du renforcement des capacités du MENFOP, ce projet a déjà permis de former les formateurs et d’initier des partenaires comme la DPCS, pour les formations sur la douane. Mais aussi d’affiner l’offre de formation pour 400 étudiants, déscolarisés et refugiés depuis trois ans.

Mohamed Chakib