L’année scolaire qui vient de prendre fin a été auréolée, pour la première de l’histoire, par l’instauration d’une tenue règlementée à l’école primaire. Cette décision avait été très bien accueillie par les parents, les élèves et les enseignants qui affichent, à l’issue de cette première année, un avis plutôt positif dans leur grande majorité. Les intéressés estiment que l’uniforme a réduit à néant les critiques vestimentaires et les réactions de jalousie qui existaient entre les élèves, en anéantissant toutes les formes de différence.

En effet, le complexe des tenues et ses jugements discriminatoires ont disparu. L’uniforme a fait bonne impression  et a permis de recentrer les élèves sur le contenu éducatif et l’interaction sociale plutôt que le paraître des fringues et la dictature de l’image. Dès son usage, il a imprégné une certaine fierté d’appartenance à l’école et consolidé la camaraderie entre les élèves de chaque établissement.  C’est la raison pour laquelle, la tenue obligatoire est perçue aussi par beaucoup d’enseignants comme étant un élément pacificateur dans les écoles.

Il est également un moyen qui permet de lutter contre les inégalités sociales car aujourd’hui, tous les enfants sont sur le même pied d’égalité. A l’école, on est là uniquement pour étudier et non pour frimer ou avoir honte de sa tenue vestimentaire.

Aujourd’hui, il n’y a pas de fringues de riches et de fringues de pauvres. Aucun enfant n’est soumis à un code vestimentaire gratifiant ou affligeant. Il n’y a plus de moquerie, ni de fanfaronnade. Des parents estiment même que l’uniforme, qui a remplacé les vêtements quotidiens avec leurs lots de mode et de nouveauté, a permis aux familles de faire de sérieuses économies. Si les uniformes sont bien entretenus, ils peuvent même durer et servir un petit frère ou une petite sœur. Voir un autre enfant plus nécessiteux et permettre ainsi de développer le sens de l’entraide et de la solidarité entre les familles.