L’Union Nationale des femmes Djiboutiennes a tenu lundi dernier dans ses locaux, un atelier d’une journée consacré sur la situation de la violence basée sur le genre en cette période de covid 19. 

Afin de s’informer sur la situation de la violence basée sur le genre dans l’ensemble du territoire, l’UNFD a organisé lundi dernier dans ses locaux un atelier d’une journée axé sur l’évolution de la violence basée sur le genre après le deconfinement préconisé par le gouvernement. Cette réunion d’information a été conduite par la coordinatrice de la cellule d’ecoute CEIO, Mme Saharla Hassan Ali, et, avait pour objectif d’informer les partenaires financiers et ministériels sectoriels sur l’état de VBG à djibouti durant la période de confinement ou le danger s’est amplifié pour les victimes exposées aux  violences du genre.

L’isolement peut être en effet un fardeau supplémentaire à la recherche et l’obtention d’aide pour les victimes, ces dernières étant généralement confinées avec leurs agresseurs.

 En effet, La crise actuelle a augmenté les tensions au sein des ménages et, par voie de conséquence, les risques de violences domestiques pour les femmes et les filles,  a  mis en exergue, la coordinatrice du CEIO, Mme Saharala.

Observant que le foyer n’est pas toujours un lieu sûr pour ces dernières, elle met en garde contre l’affaiblissement de la protection et préconise des mesures spécifiques face aux changements imposés par le coronavirus. 

« Dans ce contexte, il semble indispensable que l’Etat adopte des mesures tenant compte spécifiquement de l’égalité des genres, et portent une attention particulière aux effets directs que la pandémie a sur les personnes en situation de vulnérabilité. », a-t-elle indiqué .

Par ailleurs, cet atelier de sensibilisation a rassemblé, les points focaux du genre à savoir le ministère de la santé, le ministère de la femme et de la famille, la défense, l’intérieur, la justice, la police nationale, la gendarmerie nationale, le FNUAP et l’ONUSIDA.

SOUBER