A l’instar du monde, la République de Djibouti célèbre la fête du travail. Ce jour du 1er mai affecté au travail et à ceux qui en portent le nom c’est-à-dire les travailleurs a été célébré par le gouvernement mais  aussi par les syndicats des laborieux. A cet effet l’Union Générale des Travailleurs Djiboutiens (UGTD) a organisé un iftar collectif à son siège social en l’avenue Pierre Pascal. Ce témoignage de déférence a vu une participation imposante des travailleurs et travailleuses Djiboutiens issus du secteur privé et public, ainsi que d’éminentes personnalités de l’univers du travail.

Après l’Iftar qui est prit à 18hoo devant l’esplanade du siège de l’UGTD, l’ensemble des membres dirigeants du Syndicat UGTD, les individus influents du monde du travail, les employés et employeurs se sont adressé ensemble par la prière du crépuscule ou maghreb à leur Bienfaiteur. L’allégresse se manifeste sur les visages des participants. L’Iftar de cette fin d’après-midi est un moment d’entrevue et de croisement où les personnes concernées par la fête du travail ont trouvé une circonstance favorable pour dialoguer entre eux de l’ensemble des questions qui soulève le sujet de labeur. Pour ouvrir la marche de la solennité de ce jour qu’est le 1er mai, le 1er vice-président M. Idriss Barreh Djama entame avec une allocution où il relate les actions exécutées par l’UGTD pour mener à terme avec un souci de perfection les affaires et préoccupation des travailleurs Djiboutiens. Ensuite le Secrétaire générale de l’Union Générale des travailleurs Djiboutiens M. Said Yonis Wabéri fait un compte rendu épais devant le public où il présente les avancées certaines engagées pour l’amélioration de condition de vie des travailleurs Djiboutiens. En outre  il a rappelé que l’année dernière la pandémie du Coronavirus et les mesures de confinement généralisé ont affecté grandement l’essor économique national fragilisant et affectant en priorité les travailleurs du secteur informel et ceux du privé qui ont été contraint d’être placé en position de chômage partiel réduisant ainsi leur salaire de l’ordre de 30%.

Sur le plan économique et financier le Secrétaire Général de l’UGTD a fait la prévenance  sur la problématique relative à la cherté de vie qui affecte principalement les travailleurs de bas salaire qui ont des difficultés à subvenir convenablement aux charges familiales. Sur le plan social, M. Said Yonis Wabéri a mis l’accent sur les difficultés rencontrées par les travailleurs de la classe moyenne pour l’acquisition d’un logement social correspondant à leurs revenus mensuels. En poursuivant son discours, le Secrétaire Général  de l’UGTD a nommé de façon précise les obstacles qui gênent en partie le passage en ligne droite les droits du travail imposés à tous les individus ou groupes qui emploient une ou plusieurs personnes.

Aussi, M. Said Yonis s’est exprimé sur les cotisations sociales que certains employeurs ne versent pas alors que les employés font l’objet de retenue. Pareillement le Syndicaliste a signalé le cas des salariés intermittents et évoque la précarité de contrats à durée déterminée qui leurs sont imposées. Lors de cette commémoration de la fête du travail, le Secrétaire Général a remercié les participants pour avoir répondu à son invitation. Il a profité de cette occasion pour adresser à l’endroit de toute la masse laborieuse Djiboutienne et à l’ensemble du Peuple djiboutien ses meilleurs vœux de succès, de bonheur, de santé et de prospérité.                                                                             

Djibril Abdi Ali