Le siège du parti de l’Union pour la Démocratie et la Justice a accueilli dans l’après-midi de vendredi dernier, le troisième meeting du parti de cette campagne électorale des législatives de cette année. 

La campagne  électorale des législatives de cette année bat son plein. Moins d’une semaine du jour-J, les deux formations, à leur tête les deux chefs de file respectifs,  se démènent bec et ongles pour attirer l’attention du public sur la pertinence de leur programme.

Cela va de soi dans la mesure où chacune de deux formations vise un seul et unique but qui est de ne surtout pas passer sous les fourches caudines en s’assurant d’obtenir  le plus de voix synonyme de victoire et la perspective d’asseoir une large majorité au parlement. Un effort qui en vaut la chandelle certainement dès lors où il n’existe aucune autre alternative pour pouvoir siéger au parlement.

En ce sens, les candidats de l’Union pour la Démocratie et la Justice(UDJ)  ont mis les bouchées doubles quant à la tenue de leur meeting dans l’après-midi de vendredi dernier devant le siège du parti sis à cité Gachameleh.

Venus des quatre coins de la capitale, des centaines des sympathisants vêtus des tee-shirts blancs frappés aux initiales du parti, ont convergé devant le siège du parti ou devait avoir lieu ce grand rendez-vous.   

En effet, ces derniers ont répondu présent aux appels répétés des candidats de l’UDJ, les priant de venir assister en nombre à ce meeting d’hier. Chose faite ! 

Un fourmillement de personnes ont pris place devant le siège se répandant ainsi sur les avenues et ruelles  adjacentes au siège du parti, obligeant le dispositif policier  présent à juguler en stoppant une partie des véhicules  à  la circulation avec eux  les passages piétons afin d’assurer le bon déroulement du meeting.

Un meeting aux allures d’un show. Les organisateurs n’y sont pas allés par quatre chemins pour mettre l’ambiance et stimuler la ferveur de leurs partisans. Des chants ventant les valeurs du parti, des danses folkloriques offrant une parfaite illustration de  la diversité Djiboutienne ont tenu en haleine durant presque tout l’après-midi de vendredi dernier la foule immense  venue assister au meeting de leur parti.   Rien n’a été laissé au hasard par les organisateurs  pour faire   de ce meeting une démonstration de force  de la popularité et l’ancrage du parti de l’UDJ au sein de la population Djiboutienne.

Minute après minute, heure après heure, on pouvait apercevoir que l’ambiance montait d’un cran, amplifiant ainsi l’atmosphère  effervescente qui  régnait donc devant ce siège historique du parti de l’UDJ. 

Les riverains des  quartiers avoisinants du siège  n’ont  pas boudé leur plaisir de venir eux aussi assister à  ce meeting aux allures d’un show et ce afin de  soutenir leurs candidats en lice dans cette campagne électorale des législatives 2023. Se réunissant groupe par groupe, les femmes formèrent un cercle pour s’adonner aux pas des diverses  danses folkloriques du pays.

Une fois au terme de cette ambiance festive, place donc aux discours des candidats et le condensé de cette journée. En s’exprimant en premier lieu, Ilyas Ahmed Hassan, candidat de l’UDJ a pris la parole pour d’emblée expliquer à ces partisans les différentes tâches d’un député. « Je tiens  de prime abord à vous éclaircir un  peu en quoi consiste le travail d’un député.  Par votre voix, le député est amené primo  à monter  des projets des lois, utiles à la population, devant être soumis par la suite aux votes des parlementaires. Leurs tâches se caractérisent  par la même occasion   à la  supervision  des membres du gouvernement. Cependant c’est qui est malheureux  est de constater que les candidats d’en face sont aux mains des ministres, ce qui va certainement restreindre l’essentiel de leur travail qu’est la supervision des membres du gouvernement »  a-t-il affirmé. Ce dernier continue son propos, et s’appuie  sur le figure de style de l’insistance pour  mettre en avant  leur programme en déclamant cette tirade : «   Si vous voulez  l’accroissement de notre économie, votez UDJ, si vous voulez   une santé de qualité, votez UDJ, si vous êtes   pour une éducation de  meilleure qualité  et gratuite, votez pour UDJ, si vous êtes pour une justice efficiente, votez pour UDJ. Alors rendez-vous le 24 février prochain pour réaliser tous ces vœux. »

Hassan Aden Guedi  a pour sa part indiqué que  « contrairement à nos adversaires qui vous demandent seulement  leur confiance, les candidats de l’UDJ eux portent devant vous un programme censé apporter un changement dans la vie des gens.  Faut bien comprendre que les candidats de l’UDJ sont là pour porter votre parole devant le parlement.»

En estimant que « la majeur partie des candidats de l’UDJ sont des jeunes, et qui dit jeunes dit changement, nous les candidats de l’UDJ, on vous promet que si vous nous accordiez votre voix, que vos problèmes et difficultés seront entendus. Comme l’a souligné mon collègue, nous parlons d’équité, d’éducation, d’emploi. »

A les entendre, le parti de l’opposition est pour le dicton « parler peu et travailler plus », auquel  des jeunes candidats, triés sur le volet par leur cheffe de file, incarnent  parfaitement.

S’en est  suivi in fine, le point d’orgue de ce meeting à savoir le discours de Mme Ileya Ismael Geudi, cheffe du parti de l’UDJ.  C’est avec  une slave d’ applaudissements et des partisans scandant le nom d’Ileyas que celle-ci s’est adressée à la foule. « Nous nous trouvons aujourd’hui au siège de notre parti. Notre parti a été  créé en 2002,  depuis il a pris part à cinq élections » a-t-elle débuté son speech pour mettre en valeur l’enracinement de son parti dans le paysage politique du pays.

En insistant sur le fait  que « ce parti appartient au peuple, incarne le peuple, ce parti  est à l’écoute du peuple, et a pour vocation de vous emmener vers le développement et vos aspirations. Notre parti est  en marche afin d’écrire l’histoire et j’espère que vous êtes prêts à accompagner notre parti.  Il est impératif  donc que le vendredi prochain, tous ensemble vous nous accorderez votre voix en glissant dans l’urne le bulletin blanc ». a-t-elle conclu. C’est dans ce contexte qu’est tombé le rideau de ce meeting de vendredi dernier.

Sadik