A l’instar du monde entier, l’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ONEAD) de Djibouti a célébré  la journée internationale de l’eau sous le thème « l’Eau et le changement climatique ».

La journée mondiale de l’eau est l’occasion pour les sociétés et entreprises en charge de la distribution de ce liquide précieux et de la gestion des eaux usées, de mettre en exergue les progrès réalisés dans ces domaines.

Cette même journée est aussi pour la branche onusienne en charge de coordonner les travaux liés à l’eau et l’assainissement, d’attirer l’attention sur l’importance que revêt l’accessibilité de l’eau potable. Pour changer le cours des choses, l’ONU-Eau définit chaque année, un thème correspondant aux défis à relever. Pour l’édition 2019, le choix avait porté sur : «Ne laisser personne de côté».

A travers cette thématique, l’ONU cherche à sensibiliser la communauté mondiale pour assurer l’accès de tous à l’eau. A raison d’ailleurs puisque l’eau est au cœur des objectifs de développement durable. En effet, selon cette organisation, les ressources en eau, ainsi que la gamme de services qu’elles peuvent rendre, contribuent à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique et à la sauvegarde de l’environnement. Les Nations Unies ont publié leur rapport annuel sur la mise en valeur des ressources en eau.  Ledit rapport explique que les changements climatiques affecteront la disponibilité, la qualité et la quantité d’eau nécessaires aux besoins humains élémentaires ».

Les auteurs de ce rapport publié dimanche 22 mars appellent les autorités à s’engager plus fortement afin de garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. «  Alors que d’ores et déjà 2,2 milliards de personnes ne disposent pas d’un accès à l’eau potable et que 4,2 milliards – soit plus de la moitié de la population mondiale – sont privées de systèmes d’assainissement sûrs, le défi est considérable », est-il souligné.

Ce rapport précise qu’en un siècle, la consommation mondiale d’eau à été multipliée par six. Elle augmente d’environ 1% par an.

« Les changements climatiques, et l’augmentation des événements extrêmes qu’ils provoquent – tempêtes, inondations, sécheresses –, aggraveront la situation des pays en situation de “stress hydrique” », expliquent les auteurs. Sans compter que ces changements détériorent également la situation dans les régions sans problèmes de ressources.