
Dans la journée du lundi 19 septembre 2022, le quotidien La Nation a été honoré de la visite du consul général de Djibouti à Diré-Dawa, Moussa Hadji Djama, qui était l’invité de la semaine. Le consul a été accueilli à son arrivée par le directeur de publication du journal, Fahim Ibrahim Ali, entouré de ses proches collaborateurs. Après les chaleureuses salutations et la présentation des responsables ayant formé le cordon d’accueil, le consul général Moussa Hadji Djama a visité les différents services du journal allant de la Rédaction aux Archives, en passant par le service Production, le service Photographie et Illustration et le service commercial et financier. Ainsi, il a pu apprécier les techniques de production et de vente du journal et, notamment, les documentations importantes que détient le service des Archives, datant de l’époque de l’hebdomadaire Le Réveil à aujourd’hui.

Après avoir fait le tour du propriétaire, le consul général de Diré-Dawa, le directeur de publication et les responsables du journal présents à cette rencontre se sont entretenus autour d’un rafraichissement. De ce fait, M. Moussa Hadji Djama a, de prime abord, évoqué la mission et le rôle qui lui sont dévolus.

En effet, a –t-il dit, « les services consulaires sont là pour d’abord prêter secours et assistance aux ressortissants, protéger les intérêts de l’Etat et de nos ressortissants, agir en qualité de notaire et d’officier d’Etat civil, favoriser le développement des relations commerciales, économiques, culturelles et scientifiques, promouvoir les relations amicales entre nos deux pays, délivrer des visas d’entrée en République de Djibouti pour les étrangers, délivrer des laissez-passer pour le retour au pays des ressortissants
Djiboutiens, les extraits d’actes de naissance, les certificats de vie, les procurations, la naturalisation, favoriser la vente de nos produits et surtout favoriser les bonnes relations entre Djibouti et l’Ethiopie. Voilà grosso modo la mission consulaire que nous sommes appelés à remplir ».

Et d’ajouter : « Djibouti s’est engagé à devenir un hub régional et un pays émergent d’après la Vision Djibouti 2035 initiée par le Président de la République. Dans cette perspective, le gouvernement djiboutien a investi des techniciens à la hauteur de la mission qui leur est confiée. C’est pourquoi les diplomates que nous sommes, devons être les porte-paroles du gouvernement et faire un bon marketing pour le pays afin d’attirer le maximum d’investisseurs ». Il a aussi fait savoir que Djibouti possède des atouts considérables qu’on ne peut ignorer : «Djibouti, de par sa position stratégique, dispose de multiples atouts, notamment les infrastructures portuaires, la zone franche internationale, le parc industriel de Damerjog, l’arsenal législatif et judiciaire sécurisant les investissements étrangers, le code des investissements attractif, le climat des affaires ainsi que la stabilité monétaire et financière caractérisant notre économie… »
Par ailleurs, saisissant l’occasion de cette visite à La Nation, le consul Moussa Hadji Djama a indiqué qu’«il y a des vacanciers, des commerçants, des étudiants, des retraités, des investisseurs djiboutiens qui viennent régulièrement en Ethiopie. Cependant, il est important de leur rappeler de s’enregistrer, dès leur arrivée, au Consulat Général ». En guise de conseil également, il a fait remarquer que l’entrée des touristes djiboutiens en territoire éthiopien donne droit à 3 mois de séjour et, passé ce délai, on doit demander un visa ou retourner au pays. D’autre part, a-t-il dit, « ceux qui utilisent leurs voitures ont une validité de 6 mois et doivent rouler prudemment. Passé ce délai de 6 mois, le véhicule doit retourner à Djibouti». Pour conclure, le consul général de Djibouti à Diré-Dawa nous rappelle que « chaque Djiboutien ou Djiboutienne doit se comporter comme un ambassadeur de notre pays ». Après ses études, M. Moussa Hadji Djama avait débuté sa carrière dans l’Education Nationale en exerçant en qualité d’enseignant, puis de directeur d’école. « Un métier qui m’a permis de développer les relations sociales et la cohésion entre les différentes communautés de notre pays », se souvient-il.
Ensuite, il est affecté au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale pour être nommé au poste de Consul Général de Djibouti à Diré-Dawa.
Avant de nous quitter, son dernier mot fut : « je constate que la majorité des employés du journal La Nation est composée de femmes. Ce qui démontre la volonté de notre Président d’accorder un intérêt particulier pour la promotion de la femme qui demeure l’épine dorsale de toute société désirant progresser dans tous les domaines ».