L’année 2020 est considérée comme l’année la plus laide de ce que la mémoire humaine conserve. Une altération de la santé  dénommée « COVID »  descend à vive allure et  des milliers d’êtres humains y perdent la vie. En conséquence, un sentiment de grande inquiétude à l’idée de tomber malade se répand chez les hommes partout dans le monde.

A Djibouti, après le Chikungunya, maladie infectieuse tropicale, et le COVID, maladie infectieuse due à un coronavirus découvert récemment, c’est-à-dire en 2020, apparait soudainement ces derniers jours des ennuis dus au  paludisme. Subséquemment, des renseignements concernant le paludisme circulent à Djibouti-ville. Comme d’habitude, l’alternance dans le temps apporte des changements dans l’ensemble des éléments naturels dans lesquels évolue l’être humain.  En hiver à Djibouti, les gens s’attendent au débarquement des moustiques.  Il faut rappeler aussi l’apparition d’une nouvelle espèce de moustique, l’anophèle « stephensi » originaire d’Asie, signalée dans différents pays de la corne de l’Afrique et qui fait craindre une dangereuse flambée de cas dans le reste du continent.

Selon les experts, le comportement de «stephensi est similaire à celui du moustique Aedes », principal vecteur de la dengue : il pique à l’intérieur comme à l’extérieur des habitations. D’ailleurs, on entend en ville des gens  converser  sur  des germes d’un paludisme bizarre venu de l’étranger.  Selon les experts, la mortalité est moindre grâce à la sensibilisation et une prise en charge prompt. Ces derniers jours, les hôpitaux et les centres de santé communautaires sont usités par des  individus malades et en très mauvaise condition physique et bon nombre d’entre eux sont testés positifs au paludisme. Les plus graves sont immédiatement pris en charge et sont admis dans les hôpitaux de la capitale.

Le ministère a pris ses dispositions et rend plus actifs les services concernés pour le rétablissement de la santé collective. L’incertain dans cette maladie «paludisme » est son examen, nombreux sont les patients qui déclarent que le test auquel ils étaient  soumis n’a pas décelé à temps la présence du paludisme dans leurs organismes alors qu’ils étaient positifs.

La sensibilisation prévoit pour que les moustiques ne se répandent pas qu’il faut supprimer  toute eau stagnante et refuser aux  gites larvaires d’éclore. Utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticides connus pour leur action synergique. La pulvérisation d’un insecticide de troisième génération dans les habitations est réalisée par le ministère de la santé afin de lutter contre la résistance des moustiques.  Cependant, la sensibilisation en provenance des canaux d’information de grande diffusion (presse écrite, radio, télévision) n’a pas été profitable à beaucoup de monde à cause de l’inattention.                                                                                                                       

Djibril Abdi Ali