La présidente de la CNC Mme Ouloufa Ismail Abdo se réjouit de l’adoption des trois textes de loi lié à la communication adoptés mardi dernier en conseil des ministres. Nous vous reproduisons ci-dessous sa réaction.
En ma qualité de Présidente de la Commission Nationale de la Communication et au nom de l’ensemble des régulateurs, nous nous réjouissons que le gouvernement ait pris l’initiative d’examiner et de valider des textes législatifs relatifs à la liberté de communication et de la déontologie de l’information et celui portant sur le Pluralisme politique en période électorale ainsi que le décret portant attribution de la carte de Presse.
La CNC a, depuis sa mise en place en 2017, dépoussiéré l’ensemble des textes existants afin de les adapter à l’environnement économique, social et politique de notre pays.
Le développement de Djibouti étant en marche, l’arsenal juridique se devait d’être évolutif et en phase avec le contexte actuel.
Les textes existants dataient de 1992 et ne prenaient en compte ni l’avènement du multipartisme ni celui des Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication qui ont révolutionnées notre manière de communiquer. Aujourd’hui le gouvernement a examiner et validé 3 textes : – Il s’agit du projet de loi relatif à la liberté de communication et de la déontologie de l’information modifiant et complétant la loi n°2 de 1992 relative à la liberté de la communication qui pose les principes de base d’une communication et d’une information respectueuse des libertés universelles en terme de liberté d’expression.
Notamment les principes d’impartialité, d’équité de sincérité, de responsabilité, d’exactitude, d’objectivité et de moralité. Grace à cette avancée la profession de journalisme et des métiers assimilés seront promus et protégés.
– Le décret portant attribution de la Carte de Presse vient compléter et encadrer l’exercice de la profession.
La Commission Nationale de la Communication saisit cette occasion pour réaffirmer les libertés d’expression, d’opinion et de presse mais également et surtout les droits des citoyens à une information de qualité d’une part et les devoirs des journalistes à se conformer à leurs devoirs d’autre part.