Mercredi, dans la matinée, la ministre de la Jeunesse et de la Culture, Dr Hibo Moumin Assoweh, a présidé la réunion de travail avec les représentants des associations culturelles et artistiques dans le cadre des préparatifs des activités du mois national de l’artiste et des langues maternelles.
C’est sous l’égide de la ministre et en présence de hauts cadres et équipes techniques du ministère que se sont déroulés les échanges discursifs avec les présidents et secrétaires généraux des groupes d’artistes représentatifs du pays, porte-voix de la culture et des langues maternelles nationales tels que Afar Pen, Somali Pen, UDC, Association des Artistes Djiboutiens, Union Nationale des auteurs Djiboutiens, entre autres.
La ministre a invité l’ensemble des associations a travaillé étroitement avec le MJC dans le cadre de ce mois dédié à la promotion culturelle et artistique avec au sein de l’agenda des problématiques essentielles comme celui du statut de l’artiste avec le Programme Ashberg en partenariat avec l’Unesco, les voies et moyens de développement de l’industrie culturelle et créativité et la tenue de la deuxième édition du salon du livre en avril prochain, etc. Dr Hibo a mis en relief la binarité de l’artiste et des langues maternelles et a fortiori le devoir d’auteurs et d’acteurs de transmission des diversités culturelles et linguistiques de notre pays. Au programme de la réunion aussi la participation active des associations aux programmes et dispositifs préparatifs de ce mois.
Par ailleurs, la ministre et les responsables du MJC ont pris note des recommandations émises par les représentants des associations, notamment les divers aspects des difficultés rencontrées à la pratique correcte de leur métier d’artistes et l’acquittement avec cohérence et efficience des devoirs de transmissions de patrimoine culturel immatériel aux jeunes générations et d’apprentissage des langues maternelles.
Au final, la ministre n’a pas manqué de souligner l’importance de la transcription et digitalisation des riches productions culturelles toujours figées dans l’oralité, en vue de promouvoir l’industrie éditoriale, de valoriser les richesses et diversités culturelles de notre pays lors des rencontres culturelles au niveau régional, continental voire international et de participer aux projets d’inscription sur les registres universels.
Enfin, elle a tenu à remercier l’implication fructueuse des associations et a félicité le travail collectif et inclusif qui contribuera à l’atteinte des objectifs à court et moyen termes.
Source : MJC