Le Président de la République, Ismail Omar Guelleh, a dédié hier, la 5ème et dernière étape du dialogue citoyen qu’il a engagé avec ses compatriotes des régions de l’intérieur à la ville d’Obock, chef lieu du district du même nom. Un dialogue franc et direct est le meilleur procédé et mode opératoire auquel un Chef d’Etat recourt pour connaitre l’état réel de la situation de ses concitoyens.
A Obock, le débat citoyen du Président de la République avec les collectifs représentatifs de l’ensemble des populations de la région du même nom n’a pas dérogé au principe de servir de tribune et de haut lieu d’échanges sur l’intérêt collectif des communautés de ce district. Les réalisations relatives aux secteurs de base, notamment l’éducation, la santé, les logements sociaux, la construction de routes…ont largement été évoquées. L’appui social apporté aux populations de cette région, notamment dans le domaine de la lutte contre le chômage et l’exclusion, a constitué un autre volet de discussions.
A Obock aussi, ont été abordées les mesures et politiques visant à mettre en valeur les richesses et spécificités économiques de cette région.
A propos de chacune de ces thématiques, le Président Guelleh s’est volontiers soumis à la critique objective portée sur les bilans entérinés sous son leadership.
Les collectifs représentatifs des populations distinctes de la région d’Obock ont fait part de leur «satisfaction relative aux mesures consenties par l’Etat dans le domaine de l’enseignement, de la santé, du logement et autres infrastructures de base». « Avec la création de lycées, notre région a rompu avec le stress financier et psychologique auquel les familles étaient autrefois en proie lorsqu’elles étaient obligées d’envoyer leurs enfants, notamment les filles, dans la capitale pour poursuivre leurs études », se sont réjouit plusieurs intervenants. « Sur le plan social et de la création d’emplois, les mesures consenties par la Puissance publique et relatives aux micro-crédits ont permis à plusieurs dizaines de jeunes, notamment diplômés, de rompre avec les précarités », ont souligné d’autres interlocuteurs.
« Nous souhaitons toutefois le lancement définitif des formations pressenties pour notre région et, censées conférer à la population de notre district toutes les qualifications propices aux besoins professionnels du marché local », ont indiqué, en qualité de requête, d’autres parmi ceux qui ont pris la parole.