L’association des jeunes pour le développement de la cité Charaf Nour ont joint leurs efforts dans une action de nettoyage et d’évacuation des flaques d’eaux usées qui inondent les ruelles de leur quartier.
Une action qui vise à contrecarrer les risques de transmission des maladies vectorielles telles que la diarrhée, le choléra, la dysenterie, la typhoïde, la polio et plus particulièrement le paludisme qui prolifère ces derniers temps.
Nul besoin de rappeler que les flaques d’eaux usées sont sources de malaria puisqu’elles favorisent l’éclosion de foyers et de nids de moustiques et autres insectes nuisibles.
Plus généralement, les jeunes de la cité Sharaf sont très engagés pour la protection de l’environnement et la bonne hygiène dans les rues et les devantures de leurs habitations. Pour ce faire, ils ont toujours travaillé à la maintenance des installations d’assainissement individuelles et collectives pour garder un environnement propice à l’épanouissement des foyers.
A cet effet, afin de rendre leur environnement plus sain et plus pur et de prendre en compte la santé des habitants. La mobilisation des jeunes s’est faite avec armes et bagages puisqu’ils ont mis la main à la pâte et ont mis à contribution leurs semblables pour avoir les ressources matérielles et financières.
Des ressources qui ont permis le creusement d’une fosse septiques pour l’évacuation des eaux usées provenant des pluies et des fuites dans les fontaines publiques et la construction des tuyaux pour épurer les eaux usées des ménages.
Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre de la politique nationale d’assainissement collectif et autonome des eaux usées (ménagères et industrielles) et des eaux pluviales dans l’agglomération de Djibouti et dans les centres urbains de régions de l’intérieur.
Elle rejoint les grandes lignes de la politique fixée par le président de la République, M.Ismaîl Omar Guelleh, qui vise à mettre tout en œuvre pour favoriser l’hygiène et la propreté.
Les efforts des jeunes ont été salués par tous les habitants du quartier, y compris les conseils de quartier, le président de l’association et les parents.