Les investissements de Djibouti dans la logistique au cours de la dernière décennie ont apporté efficacité et croissance, a déclaré une équipe d’experts du Fonds monétaire international (FMI). L’équipe d’experts du FMI a fait cette déclaration dans une conclusion préliminaire publiée jeudi après une visite du 14 au 25 janvier dans ce pays bordant la mer Rouge.

En tant que principal port de transit vers l’Ethiopie, Djibouti a vu la croissance de son PIB évoluer en moyenne de plus de 6% entre 2013 et 2019, et la performance portuaire augmenter de manière significative, indique un communiqué du FMI citant Joyce Wong, cheffe de l’équipe.

Les services du FMI prévoient que la reprise se poursuivra en 2024, bien qu’à un rythme plus lent, et qu’elle sera soumise à des risques importants liés à la situation en mer Rouge et à l’évolution de la situation en Ethiopie. “Le contexte régional incertain souligne la nécessité pour Djibouti de renforcer sa résilience en révisant son modèle de croissance, en constituant des amortisseurs budgétaires et en améliorant la gouvernance. A cet égard, les autorités ont avancé dans certaines réformes clés”, a affirmé Mme Wong.

L’équipe d’experts du FMI a conseillé une vision claire à moyen terme de la politique budgétaire, soutenue par les plus hautes autorités et orientée vers les objectifs de croissance et de création d’emplois du gouvernement, afin de garantir la cohérence et l’homogénéité de la politique tout en soutenant les recettes. “Les autorités sont conscientes que les principaux obstacles à l’augmentation de l’emploi sont les coûts élevés des télécommunications et de l’énergie, la faiblesse de la création d’emplois dans le secteur privé et l’informalité de l’emploi”, a déclaré Mme Wong. “Elles se sont engagées à réduire les coûts des télécommunications, notamment en poursuivant la libéralisation du secteur.”

Source : Xinhua (citée par l’ADI)