Les Autorités portuaires de Djibouti attirent l’attention sur la conformité de nos installations aux réglementations internationales en vigueur en matière de sécurité liée à la prise en charge des marchandises toxiques et dangereuses.

Les responsables portuaires affirment que nos infrastructures doivent cette situation à leur respect rigoureux et systématique aux normes et codes édictés par l’Organisation Maritime Internationale (IMDG) qui fixe les modalités de traitement et de sécurisation de produits explosifs et inflammables.

Nos installations doivent surtout leur capacité à prévenir en amont le moindre risque lié aux accidents de produits toxiques dans leurs enceintes à une législation, notamment un décret présidentiel adopté en juillet 2007.

Ce décret ratifie, aux fins d’application rigoureuse, les produits et marchandises, notamment les gaz toxiques, les matières radioactives, les peroxydes organiques, les liquides inflammables, définis comme hautement dangereux par l’Organisation Maritime Mondiale.

Il interdit le stockage de ces substances sur les quais et les zones franches de Djibouti et définit de bout en bout le protocole sécuritaire devant disposer au maniement, au traitement et à la gestion de ces produits depuis leur arrivée dans nos ports jusqu’à leurs destinations finales.

« Notre pays a atteint le risque zéro en matière d’accidents liés aux produits toxiques et inflammables », a indiqué, dans une brève déclaration à la presse, le président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti (APZFD), Aboubaker Omar Hadi.

« Cela en raison du fait qu’il s’est doté depuis fort longtemps de procédures draconiennes où les déchargements hautement minutieux de ces produits dans nos ports sont immédiatement suivis dès leurs embarquements sur les camions censés directement les acheminer, moyennant une escorte assurée par la gendarmerie nationale, jusqu’à leurs destinations finales », a-t-il souligné.

Et le président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti de rejeter d’autant plus avec véhémence « tout risque lié à d’éventuelles déflagrations dans nos ports, que ces matières arrivent toujours dans des conteneurs chez nous et jamais en vrac».