La résidence du préfet d’Ali-Sabieh a abrité vendredi dernier une concertation au sujet de la tranquillité de leur ville.

Cette réunion a rassemblé des assajogs de toutes les catégories sociales pour s’interroger sur le pourquoi des troubles à l’ordre public qui avaient eu lieu la date du 5 juin dernier à Aska-ville.  En effet, ce débat entres des fils et filles patriotes  de la région fait suite à une manifestation illégale improvisée qui avait engendré pillages, casse de certains édifices  publics de l’administration locale et vandalisme du siège de la banque de la BCI Mer Rouge. Plus précisément celle-ci a réuni le ministre de la santé, Mohamed Warsama Dirieh, originaire de la ville, les représentants de la région dans l’hémicycle national, des chefs coutumiers, des femmes actives de la société civile et un échantillon de nombreux jeunes représentant tous les quartiers résidentiels de la ville.

Au centre du menu du questionnaire débattu de long en large s’est résumé au slogan suivant : «Plus jamais ça dans ma ville ».

Les membre du gouvernement, les députés, les chefs coutumiers, les femmes et les jeunes leaders issus des zones d’habitation populaires ont tous convenu unanimement de veiller jalousement sur la préservation de la tranquillité du chef-lieu de la région. Le doyen des députés  Elmi Obsieh Waïs  a ouvert le débat par la question : « Quelle mouche a piqué les fauteurs de troubles ? » pour ébranler la paix dans leur ville à l’adresse de ses interlocuteurs. A l’origine de l’appel de manifester des membres de la diaspora national à l’étranger et de certains membres de l’opposition  a germé dans les réseaux sociaux. Il est de l’intérêt de toute la population à préserver l’ordre public a-t-il martelé à l’adresse de ses interlocuteurs. Pour sa part, le ministre Mohamed Warsama Dirieh a exhorté son auditoire de conscientiser toutes les couches de la société civile de l’importance vitale de la paix pour la région et pour l’ensemble de la nation. Il a surtout indiqué de ne pas céder aux sirènes des oiseaux de mauvais augures depuis leur terre d’exile d’éclabousser la sécurité dans le pays.

Pour leur part les députés Abdo Sikieh Dirieh et Elmi Mahabeh Waïs ont conseillé tour à tour aux jeunes adeptes des réseaux sociaux de travailler en parfaite concertation avec les chefs coutumiers de façon à prévenir les appels aux manifestations illégales. Il est pragmatique de dénoncer auprès des responsables de la région ou des chefs des corps de sécurité en uniforme tous les meneurs de ce genre de protestations non autorisées par le ministère de l’intérieur.

Prendre soin de la bonne image de sa région natale est une vertu considérable de civilité, ont-ils mis en exergue leurs propos de participation à cette concertation citoyenne.

A la fin de ce débat sur la préservation de la tranquillité de leur ville, les assajogs sont convenus comme un seul esprit d’organiser une marche intitulée : « Plus jamais ça dans ma ville».

Une marche citoyenne programmée jeudi prochain dans les artères principales de leur ville.

A.L.I