Une mission de la direction de l’environnement du ministère de l’urbanisme de l’environnement et du tourisme a organisé un atelier sur la mise en œuvre des conventions de Rio relatives à la protection de l’environnement durant deux jours au conseil régional d’Ali-Sabieh.
Cet événement a regroupé des nombreuses personnalités issues des services déconcentrés de l’Etat, du milieu associatif, des femmes actives de la société civile et des amoureux de la nature.
La cérémonie d’ouverture a vu la participation du préfet-adjoint, Mohamed Houmed Abass, et du vice-président du conseil régional, Daoud Saïd Gueldon. Le représentant de la préfecture a souligné l’importance de se conformer à l’actualité internationale relative au réchauffement climatique qui avait incité la communauté internationale à la signature de la convention de Genève. Pour sa part, le membre de l’instance régionale de la décentralisation a exhorté l’assistance à s’imprégner des messages de protection et de sauvegarde de notre environnement véhiculés par cet atelier.
Rappelons que les trois conventions de Rio sont issues de la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, autre nom du sommet de la terre tenu à Rio de Janeiro en 1992. Celles-ci sont : la convention sur la biodiversité (CDB), convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) et la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULD). Lors de cet atelier de réflexion et de concertation, les assajogs ont longuement débattu sur les moyens pérennes et efficaces permettant à protéger et sauvegarder leur environnement urbain immédiat et celui de l’ensemble de leur région.
Dans cette optique, tous les participants ont énuméré les différents problèmes : déchets et détritus populaires visibles dans certaines zones urbaines, dégradations et érosions du sol, prélèvement excessif de sable de construction dans les lits des oueds et autres secteurs périphériques de la ville.
Ce rassemblement autour de la protection de l’environnement régional dans le cadre de la convention de Rio a permis un échange fructueux d’idées mais aussi de trouver des solutions adéquates aux problèmes liés à notre environnement.
Les animateurs de l’événement ont rappelé que le principal objectif est de soutenir la création des bénéfices environnementaux globaux et la sauvegarde de l’environnement mondial à travers des solutions communautaires et locales qui complètent et ajoutent de la valeur ajoutée à l’action nationale et mondiale. A cet effet, les participants ont énuméré tous les méfaits causés à l’environnement par les activités de l’être humain ou les causes du réchauffement climatique. Ils ont placé des cartes-photos annonçant le type de dégradation environnementale sur chaque endroit de la carte régionale. Puis, ils ont pensé à des décisions communautaires susceptibles de solutionner les méfaits sur la nature remarqués.
De la coupe massive de bois, de l’utilisation abusive des zones de pâturage, du défaut de concertation collectif de la communauté locale en vue de mieux sauvegarder leur environnement régional jusqu’à la prolifération du prosopis, arbre considéré comme obstacle à pousser d’autres végétations ont été soulevés par les intervenants. Cet atelier pas comme les autres, très riche en activités, a été apprécié par tous les participants assajogs.
Il a conscientisé davantage les participants sur les problèmes environnementaux le réchauffement climatique et leurs conséquences désastreuses qui interpellent à prendre les mesures nécessaires. Ces derniers ont souhaité revivre une seconde fois une expérience similaire de sensibilisation sur les effets du réchauffement climatique qui tient le monde entier en haleine.
Ali Ladieh