Pour concrétiser la fiabilité et la mise en œuvre de la Conférence sur la Stratégie Régionale de l’Economie Bleue qui s’est tenue en Avril 2022à Addis Abeba, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable en collaboration avec l’Autorité intergouvernementale pour le Développement (IGAD) a élaboré un atelier de validation et d’adoption de la stratégie nationale d’une durée de deux jours, à l’ensemble du secteur traditionnel de l’Économie bleue qui s’est clôturé aujourd’hui au Sheraton Hôtel.
L’objectif de cet atelier consiste à sensibiliser les intervenants au renforcement du rôle de l’Économie Bleue dans le développement durable comme moteur de croissance. L’initiative « croissance bleue» est un cadre accompagné et appuyé financièrement par la Suède dans la région de l’IGAAD qui comprend huit pays.
Il convient de rappeler que ce séminaire de clôture était animé par Mme Barwaqo H. Kidar sous-directrice de l’économie verte bleue et Circulaire, avec la présence du Secrétaire général de l’Environnement et du Développement Durable M. Dini Abdallah Omar, le directeur de l’Agriculture et de l’environnement de l’IGAD M. Daher Elmi Houssein, des experts et consultants des pays membres de l’IGAAD et la participation d’importants acteurs issu du secteur de l’Économie Bleue (Représentants du Ministère de Commerce, de la Marine Nationale….)
Avec sa façade maritime de 314 km, allant de la mer Rouge à l’océan Indien, en passant par le détroit de Bab-el-Mandeb, avec son littoral et ses ressources énergétiques et halieutiques, la République de Djibouti jouit d’un capital maritime important, bénéficiant à ce titre d’une longue histoire d’activités maritimes qui génèrent une part considérable en termes de PIB et d’emplois. Dans son bref discours de clôture, le Secrétaire Général du MEDD a déclaré : «l’Économie bleue alignée sur les stratégies de l’IGAD et de l’UA présente pour Djibouti une nouvelle opportunité pour promouvoir une croissance économique. Le projet mobilise le gouvernement djiboutien, l’IGAD et ses partenaires financiers comme la Suède qui lutte contre toutes les formes de pauvreté et d’injustice à travers ses programmes d’aide dans les pays en voie de développement. La stratégie nationale de l’économie bleue est approuvée et a pour but de guider le développement d’une économie bleue inclusive et durable qui contribue de manière significative à la transformation et à la croissance du pays et de la région. Je terminerai mon allocution, en réitérant à tous, mes sincères remerciements pour votre participation active à cet atelier de stratégie nationale sur l’Économie bleue ».
Avec sa façade maritime de 314 km, allant de la mer Rouge à l’océan Indien, en passant par le détroit de Bab-el-Mandeb, avec son littoral et ses ressources énergétiques et halieutiques, la République de Djibouti jouit d’un capital maritime important, bénéficiant à ce titre d’une longue histoire d’activités maritimes qui génèrent une part considérable en termes de PIB et d’emplois. Dans son bref discours de clôture, le Secrétaire Général du MEDD a déclaré : «l’Économie bleue alignée sur les stratégies de l’IGAD et de l’UA présente pour Djibouti une nouvelle opportunité pour promouvoir une croissance économique. Le projet mobilise le gouvernement djiboutien, l’IGAD et ses partenaires financiers comme la Suède qui lutte contre toutes les formes de pauvreté et d’injustice à travers ses programmes d’aide dans les pays en voie de développement. La stratégie nationale de l’économie bleue est approuvée et a pour but de guider le développement d’une économie bleue inclusive et durable qui contribue de manière significative à la transformation et à la croissance du pays et de la région. Je terminerai mon allocution, en réitérant à tous, mes sincères remerciements pour votre participation active à cet atelier de stratégie nationale sur l’Économie bleue ».
La santé des océans, des côtes et des écosystèmes d’eau douce est primordiale pour la croissance économique et la production alimentaire, mais elle est également essentielle à la lutte contre le réchauffement climatique. Aussi, il est urgent d’exploiter, de gérer et de protéger durablement cette ressource naturelle. Puis, c’est au tour de M. Daher Elmi Houssein, directeur de l’Agriculture et de l’environnement de l’IGAD de rappeler que l’économie bleue est devenue une priorité majeure et que l’IGAD représente le premier organisme à adopter celle-ci.
L’Économie bleue englobe un ensemble des activités maritimes qui comprend entre autres le transport maritime, les ressources minières, les ressources minérales et les ressources halieutiques telle que la pêche si bien que la libération économique de la république de Djibouti passe par la mer, la preuve le secteur maritime incarne énormément la république de Djibouti, et s’impose comme le deuxième employeur après l’Etat avec plus de 3000 dockers, plus de 53% de notre économie formelle et informelle en activité avec le Port. Ce sont de très gros investissements, renforcer le pôle de croissance et de compétitivité autour de la capitale telle que la redéfinition de la plage Siesta et autour des espaces régionaux, que l’IGAD accompagnera le gouvernement de Djibouti dans sa stratégie de croissance conclut-il.
Selon cet Officier de la Marine Nationale : « En plus des côtes, on a plus de 700 m² de lagunes. Comme on voit l’espace maritime de notre territoire est immense. Cependant pour ainsi bien gérer cet espace, cela nécessite une coordination des acteurs de l’Économie bleue corrélant la sécurisation de l’espace maritime et une formation conséquente ».
Les secteurs identifiés comme relevant de l’économie bleue à Djibouti sont, entre autres, les activités portuaires et maritime, la pêche, l’exploitation du sel, la Société Djibah pour l’exportation des produits halieutiques, Djibouti Telecom pour ses canaux essentiels pour le transport des flux d’informations. Près de 500 câbles traversent nos profondeurs maritimes, pour transmettre des données.
Les Ets Coubèche (lutte contre la pollution plastique), la direction de la Pêche (Amélioration secteur de la pêche) et la direction maritime (sécurisation de l’espace maritime) constituent également un vecteur de développement de l’économie bleue.
La viabilisation de ce projet novateur «Economie Bleue » est une source d’espoir pour une diversification durable de l’économie djiboutienne. Dans les prochains mois, une stratégie durable et de projets bancables de promotion d’une économie bleue inclusive seront mis sur pied et l’eau source de richesse pourrait devenir une réalité.
Nous ne pouvons pas être aussi pauvres alors que nous disposons des mers aussi riches, c’est pourquoi que notre pays doit se développer dans le domaine de l’économie bleue durable pour que toutes les activités économiques dérivant de la mer puissent profiter à la population.
Saleh Ibrahim Rayaleh