Des vérificateurs de la composante civile de la Force en Attente de la Région de l’Afrique Oriental (EASF) effectuent  un déplacement dans notre pays  afin de renforcer les capacités opérationnelles de cette organisation. Avec notamment l’ouverture d’un exercice de Recrutement et de Vérification des civiles pour la base des données de l’EASF.

La Force en Attente de la région de l’Afrique Oriental  de son acronyme EASF a procédé hier dans la salle des conférences de  l’Institut des études diplomatiques de Djibouti, l’ouverture de l’Exercice de Recrutement et de Vérification des civiles pour la base de données de l’EASF dans le cadre des missions Onusienne et de l’Union Africaine. En effet des vérificateurs issus de l’EASF  séjournent depuis quelques jours dans le pays et ce afin de mener à bien l’exercice d’identification  et d’inclusion des personnes suffisamment formées dans la liste des capacités africaines en Attente.  Ces derniers  se verront   par ailleurs évalués conformément aux principes d’Inscription de l’Union africaine.

Cette cérémonie d’ouverture  de cet exercice s’est déroulée en présence du Directeur des Relations Multilatérales du Ministère des Affaires Étrangères Guelleh Idriss Omar, du Représentant de l’EASF, des vérificateurs de l’EASF, le point focal Civil du ministère de la Défense, ainsi que les candidats issus de l’administration publique.

Durant quatre jours, les vérificateurs de l’EASF vont s’assurer d’inscrire dans les bases de données de l’organisation, un  certain nombre de candidats djiboutiens hautement qualifiés afin de renforcer les capacités du personnel civil de cette organisation en question. Lesquels vont devoir se mettre en disponibilité dans l’éventualité d’une projection sur le terrain.

Hier donc, trente six candidats issus de l’administration publique ont répondu présent pour prendre part à la procédure d’enregistrement et de vérification auxquels souscrivent cet exercice de l’EASF qui vient de s’ouvrir à l’Institut des études diplomatiques de Djibouti.

Les officiels présents lors de cette cérémonie d’ouverture de l’exercice, se sont succédé au micro pour souligner l’importance de cet événement qui tend selon eux à renforcer les capacités de cette force en Attente de l’Afrique de l’Est des son  abréviation EASF.

Le Directeur des Relations Multilatéral du Ministère des Affaires Etrangères Guelleh Idriss Omar a commencé  son mot, pour  souhaiter la bienvenue à la délégation de l’EASF. Tout en les remerciant d’avoir effectué ce déplacement en dépit  des contraintes  sanitaires existantes. 

De ce fait,  Guelleh Idriss Omar a fait cas de «  progrès significatifs réalisés dans l’opérationnalisation de l’EASF en termes de renforcement des capacités d’appui à la paix et à la sécurité dans la région ».

Tout en précisant l’utilité de cette force en Attente qui demeure selon le directeur  des Relations multilatérales du ministère des Affaires Etrangères,  un «mécanisme régional capable d’effectuer un déploiement rapide, des opérations de soutien à la paix et l’imposition de la paix ».

Le Directeur des Relations Multilatérales du Ministère des Affaires Étrangères  a  poursuivi  son propos pour mettre en relief le but de cette cérémonie d’ouverture de l’Exercice qu’une équipe issue de la composante civile de l’EASF conduit. 

« La force en Attente de la région Afrique Orientale (EASF) dont une équipe   de vérificateurs de la composante civile est avec  nous aujourd’hui, conduira un exercice dont L’objectif est d’identifier et d’inclure du personnel  civil suffisamment formé dans la liste des capacités Africaines en Attente » a-t-il précisé.

Lequel  « marque une autre étape importante qui consolide le rôle de premier plan de l’EASF dans la fourniture à la force africaine en Attente d’un personnel hautement qualifié et prêt à déployer les compétences acquises dans les activités de maintien de la paix. Les pays membres reconnaissent de plus en plus la nécessité d’avoir à disposition des experts civils, identifiables rapidement et prêts à être déployés à brève échéance sur le terrain. Ces experts doivent être sélectionnés et formés au préalables afin d’être disponibles si besoin pour assumer ce nombre croissant de tâches » a-t-il dit en substance.

Le discours du Représentant  de l’EASF a servi d’écho l’intérêt grandissant de cet exercice qui s’inscrit dans le cadre du mandat et missions de cette organisation chargée de la promotion de la paix et de la sécurité des pays qu’englobent cet organisme.

Pour rappel, cette Force en Attente de l’Afrique Oriental  est conçue comme étant un levier qui a pour but  de contribuer à la paix, la sécurité, la stabilité continentale et de surcroît à la promotion de l’intégration régionale.

Sadik