La propreté est la première image qu’une ville offre à ses habitants et à ses visiteurs. Comme vous le savez, la propreté de la ville c’est l’affaire de tous !
Si la ville a pour mission de garantir la propreté de ses espaces publics, il appartient aussi à tout un chacun de respecter son environnement, en faisant preuve de civisme et en respectant certaines règles.
Pour relever le défi d’une ville propre, les efforts des services de la Ville doivent s’accompagner d’une prise de conscience collective et d’un comportement responsable de chaque résident de la ville. L’objectif est que nous adoptions un comportement citoyen et responsable à travers des gestes simples, comme veiller à mettre ses déchets dans les poubelles ou dans les coins destinés à cet effet.
Nous avons donc besoin de vous pour que Djibouti demeure une ville où il fait bon vivre pour tous.
Cependant, force est de constater que, malheureusement ces derniers temps, la propreté de notre ville laisse à désirer et que l’insularité gagne de plus en plus du terrain et devient monnaie courante, tels que le dépôt des ordures ménagères sur la voie publique, le déversement des eaux usées dans les artères, la divagation des animaux sur les voies urbaines, les occupations illégales des trottoirs ou des voies de circulation, la dégradation ou usurpation sur la largeur des voies publiques et l’abandon des épaves de véhicules sur le domaine public.
Or, cette situation, engendrée par les comportements d’incivilités de certains individus dépourvus de sens de civisme, ne pouvant perdurer au risque de porter atteinte à l’image de notre chère capitale et d’entraver le cadre de vie de nos concitoyens, la préfecture de Djibouti-ville met désormais en place l’arrêté préfectoral portant sur les mesures coercitives contre les infractions relatives à la protection des voies urbaines et du domaines de l’Etat.
Enfin, je conclue mes propos en disant : « le trottoir n’est pas un dépotoir ! »