Sous l’égide du Secrétariat d’état chargé des investissements et du développement du secteur privé  Mme Safia Mohamed Ali Gadileh, en partenariat avec la chambre de commerce a eu lieu hier matin à la Chambre de Commerce de Djibouti une réunion de travail sur le rapport de diagnostic de la refonte du code des investissements en présence du président de la CCD.

M. Youssouf Moussa Dawaleh, les  différents secrétaires généraux des ministères sectoriels,  les directeurs généraux des établissements publics et parapublics ainsi que les chefs d’entreprises du secteur privé, soutenu par la facilité pour le climat des affaires (ICR)  et co-financé par l’union Européenne.

Dans une allocution prononcée à cette occasion la Secrétaire d’Etat chargée des investissements et du développement du secteur privé Mme Safia Mohamed a déclaré que la République de Djibouti a mené, au cours de ces années, un vaste programme de réforme destinée à consolider les acquis dans le cadre du programme  «doing business», mais aussi pour atténuer les effets structurels et conjoncturels qu’a connu notre pays au crépuscule des crises mondiales. La politique gouvernementale, initiée par le président de la république, M. ISMAIL OMAR GUELLEH, place la promotion et le développement des investissements  et du secteur privé au cœur du plan de développement économique de notre pays. Pour s’atteler à  cette noble tâche, il advient d’engager des mesures concrètes qui auraient un impact favorable sur l’attractivité des investissements et le développement des activités économiques.

Parmi ces mesures figure le code des investissements, qui nécessite désormais une réécriture complète en vue de répondre aux attentes et aux exigences du contexte économique actuel.

Le code des investissements est un outil crucial pour attirer des investissements continus. Il est important d’adapter ce code aux nouvelles réalités, en vue d’offrir un cadre plus attrayant aux investisseurs. Ces derniers recherchent  a-t-elle  dit  des environnements réglementaires stables, transparents et favorables au secteur privé. Par consequent, nous devons adapter notre cadre des investissements pour répondre à ces besoins.  En outre, la modernisation du code des investissements peut aider à renforcer la compétitivité de notre économie en encourageant l’innovation et en permettant une plus grande participation du secteur privé dans les investissements. « Cela peut stimuler la création d’emplois, augmenter la productivité et améliorer la qualité de vie de nos citoyens. », a affirmé la secrétaire d’Etat chargée des investissement et du développement du secteur privé.

Quant au Président de la CCD M. Youssouf Dawaleh, il a rappelé  dans son discours  « il est également important d’inciter les investisseurs  privés nationaux.  Nous devons encourager les entreprises locales à investir dans notre économie pour stimuler la croissance économique à long terme. Pour y parvenir, nous devons offrir un environnement réglementaire stable et transparent qui favorise les investissements  privés nationaux. Nous devons également encourager  les partenariats et la coopération entre les entreprises locales et les investissements et les technologies. Cela peut aider les entreprises locales à améliorer leur compétitivité à se développer sur les marchés internationaux».

En effet, l’objectif  vise par l’élaboration du nouveau code des investissements est de disposer d’un cadre législatif et réglementaires clair et des procédures de constitution et d’installations simples pour les investissements nationaux et étrangers.

Au cours de cette réunion, les consultants internationaux et nationaux ont eu  une présentation du diagnostic sur le code des investissements actuel en procédant en trois étapes : présentation, analyse et contraint du code des investissements ; analyse des mesures d’incitation à Djibouti ; présentation des observations et attentes des parties prenantes.

La secrétaire d’Etat et le président de la chambre de commerce ont affiché leur souhait de mutualiser leurs efforts et travailler en synergie pour améliorer le climat des affaires qui passe par l’attractivité  de notre pays. Ils ont affirmé que le processus de reforme du cadre des investissements est un levier important pour l’émergence d’un secteur privé qui se veut dynamique et innovant, créateur de richesses et d’emplois.