Dans un ballet diplomatique d’une subtilité singulière, le président Ismaïl Omar Guelleh tisse ces dernières semaines un fil d’espoir au cœur de la crise soudanaise. Sa stature, empreinte de sagesse, se dresse en rempart contre les flots dévastateurs qui assaillent ce pays frère. À la tête de l’IGAD, il incarne l’essence même d’une médiation infatigable pour réconcilier des forces antagonistes. La guerre a déclenché la plus grande crise de déplacement au monde, déracinant plus de 7 millions de personnes, dont environ 1,4 million ont traversé la frontière vers les pays voisins accueillant déjà d’importantes populations de réfugiés.

Par Abdourazak Ali 

Alors que le Soudan reste enserré dans les griffes d’une crise dévorante, le président Ismaïl Omar Guelleh, un sage de l’Afrique, s’érige en véritable architecte de la paix. Dans ce tableau de chaos où les Nations unies décomptent des pertes humaines s’élevant à 12 000 âmes, le rôle du président djiboutien se dessine en relief, une nécessité cruciale dans la quête de solutions.

Notre pays, avec ses liens historiques et culturels avec le Soudan, devient ainsi le point de convergence, où les rêves de réconciliation prennent forme.

Le président Guelleh joue un rôle clé dans le rapprochement des acteurs de la crise

La récente visite du général Mohamed Hamdane Daglo, figure clef dans ce conflit épineux, à Djibouti, sous la houlette du président Guelleh, constitue l’aboutissement d’un effort de médiation acharné.

Cette rencontre avait symbolisé l’ouverture d’une porte longtemps verrouillée vers le dialogue, un premier pas héroïque vers la résolution d’une crise qui a déchiré les fondements mêmes de la nation soudanaise.

Au fait, lors de son entrevue avec le président djiboutien, le général Daglo a exprimé « sa vision pour mettre fin à la guerre et parvenir à une solution globale qui mettra fin aux souffrances du peuple soudanais ».

Le président Guelleh, un médiateur de renom

En tant que président de l’IGAD, institution régionale sous sa houlette, Djibouti se dresse en avant-garde des pourparlers visant à éteindre les flammes dévorantes du conflit soudanais. Les rencontres entre le président Guelleh et les figures majeures de cette tragédie ont tracés les contours d’une possibilité : celle d’une résolution politique aux tourments qui affligent le Soudan.

L’approche méthodique du président Guelleh, fruit d’une écoute attentive et d’une analyse rigoureuse, son rôle de médiateur impartial et engagé dans chaque étape de ces négociations, se sont avérés être la clé de voûte d’un dialogue tant attendu.

Cette symphonie de diplomatie, louée par tous les acteurs impliqués, témoigne de la capacité du chef de l’Etat djiboutien à tracer des voies vers la paix.

Sa voix, résonnant comme un appel impérieux à l’arrêt des hostilités lors du dernier sommet extraordinaire de l’IGAD, reste gravée dans les mémoires. C’était un rappel poignant de la nécessité urgente de faire taire les armes dans ce pays frère qu’est le Soudan.

Les conséquences dramatiques de la crise soudanaise

Près de neuf mois de guerre ont plongé le Soudan dans une spirale descendante qui ne fait que s’aggraver de jour en jour et à mesure que le conflit s’étend, les souffrances humaines s’aggravent, l’accès humanitaire se réduit et l’espoir s’amenuise, a prévenu l’ONU.

Plus de 500.000 personnes ont fui les combats dans et autour de la capitale de l’État, Wad Medani, qui a longtemps servi de refuge aux personnes déracinées par les affrontements ailleurs. Les déplacements massifs en cours pourraient également alimenter la propagation rapide d’une épidémie de choléra dans l’État, avec plus de 1.800 cas suspects signalés jusqu’à présent. 

Selon l’ONU, près de 25 millions de personnes auront besoin d’une aide humanitaire au Soudan en 2024. 

L’escalade de la violence au Soudan met également en péril la stabilité régionale. La guerre a déclenché la plus grande crise de déplacement au monde, déracinant plus de 7 millions de personnes, dont environ 1,4 million ont traversé la frontière vers les pays voisins accueillant déjà d’importantes populations de réfugiés. 

La voix de la paix dans une région tourmentée

En somme, les efforts du président Ismaïl Omar Guelleh ne sont pas seulement des mots dispersés dans les vents tumultueux de la crise. Ils incarnent la promesse d’un avenir empreint de conciliation pour la Corne de l’Afrique.

Sa quête incessante de dialogue, ses pas assurés sur le chemin de la paix, font de lui un pilier indispensable pour forger un destin meilleur.

Ainsi, dans les tréfonds de la crise soudanaise, se dessine le profil inspirant d’Ismaïl Omar Guelleh, un homme dont l’action transcende les frontières, offrant un horizon de paix où les murmures de la réconciliation deviennent une symphonie d’espoir pour tout un peuple.