Le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, a procédé mercredi soir dernier à la remise des prix aux lauréats du concours régional 2023 de lecture du Saint Coran. Comme à l’accoutumée, cet évènement qui intervient chaque année dans les 10 derniers jours du mois béni du Ramadan, a eu lieu à la résidence privée du chef de l’Etat, Dar Al-Goude d’Haramous.
Initiative du président de la République, le concours régional de lecture du Saint Coran a valeur de plateforme de promotion à une approche tolérante et pacifique de la religion musulmane. Son ambition principale est de se poser en un canal de rémission et d’interprétation tolérante de l’Islam, source d’apaisement et d’union dans cette partie du monde. Le Concours régional du Saint Coran intègre une palette stratégique et complémentaire de mesures, d’actions et de réformes diligentées au plus haut niveau à Djibouti et militant tous dans le sens d’une prévention de la notion de radicalisation et de fanatisme religieux. Son objectif essentiel est d’offrir un cadre d’expression, d’évaluation et d’affirmation à des jeunes issus de toute la région et souhaitant participer à des compétitions fondées sur la récitation et l’art de psalmodier le Saint Coran.
Comme à chacune de ses éditions, les participants au concours 2023 de lecture du Saint Coran proviennent entre autres de Djibouti, de la Somalie, du Somaliland, de l’Ethiopie, du Yémen, du Kenya, du Soudan, de l’Ouganda, de la Tanzanie et de l’Union des Comores.
C’est un ressortissant kenyan, Abdi-Aziz Inshar Ahmed qui a gagné cette année le prix de la compétition portant sur la mémorisation des 30 chapitres du Coran. Quant aux compétitions portant sur les 20 et 10 premiers chapitres du Coran, elles ont respectivement été remportées par Baraa Ahmed Said de nationalité yéménite et par Amir Abdillahi Mohamed, originaire de Somalie.
Cette cérémonie de remise de prix placée sous le haut patronage du président de la République s’est déroulée en présence de plusieurs hauts responsables djiboutiens dont le premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed et le ministre des Affaires musulmanes et des Biens wakfs, Moumin Hassan Barreh.