
De notre envoyé spécial à Brazzaville : Abdourazak Ali Diraneh
Le président Ismaïl Omar Guelleh est attendu aujourd’hui, mercredi, à Brazzaville, en république de Congo, où s’ouvriront demain, jeudi, les travaux du 8e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye. Le président de la Commission de l’UA, Moussa FakiMahamat, le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagamé, le roi du Maroc, Mohammed VI, le président égyptien, président en exercice de l’UA, Abdel Fattah al-Sissi, seront présents à ce sommet qui se tient sur initiative du président Denis Sassou N’Guesso, quelques jours après celui de Berlin, en Allemagne.Des acteurs du conflit en Libye et autres personnalités, qui se donnent pour objectif de relancer le processus de paix, sont également attendus à Brazzaville pour tenter de trouver une solution à cette crise qui perdure depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

Le président Ismaïl Omar Guelleh est attendu aujourd’hui, mercredi, à Brazzaville, en république de Congo, où s’ouvriront demain, jeudi, les travaux du 8e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye.
Le président de la Commission de l’UA, Moussa FakiMahamat, le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagamé, le roi du Maroc, Mohammed VI, le président égyptien, président en exercice de l’UA, Abdel Fattah al-Sissi, seront présents à ce sommet qui se tient sur initiative du président Denis Sassou N’Guesso, quelques jours après celui de Berlin, en Allemagne.
Des acteurs du conflit en Libye et autres personnalités, qui se donnent pour objectif de relancer le processus de paix, sont également attendus à Brazzaville pour tenter de trouver une solution à cette crise qui perdure depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.
Les parties libyennes seront représentées par le président du haut conseil d’Etat, Khaled Al-Michri, le président du parlement, Aguila Saleh Issa, le chef de l’armée nationale, Maréchal Khalifa Haftar, le président du conseil présidentiel du gouvernement, Fayez Mustapha Al-Sarraj, et le commissaire à la paix et à la sécurité de la Commission de l’UA, Ismaël Chergui. Le président Sassou-Nguesso qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, a souligné il y a quelques jours que la Libye est un pays africain et les victimes de la crise dans ce pays sont essentiellement en Afrique. « Et toute stratégie tendant à marginaliser le continent dans le règlement de cette crise pourrait se révéler inefficace », a-t-il estimé.
Selon les organisateurs, la rencontre qui se tiendra le 30 janvier sera l’occasion de discuter des moyens de « mettre un terme aux affrontements et autres ingérences étrangères dans le conflit qui déchire la Libye ».
Rappelons qu’un sommet sur la crise Libyenne vient de se tenir à Berlin, en Allemagne, à l’issue de laquelle les dirigeants des pays participants ont réitéré leur soutien à «l’accord politique libyen en tant que cadre viable pour la solution politique en Libye ».
Le secrétaire général de l’ONU a rappelé, de son côté, qu’il ne peut y avoir de solution militaire en Libye, insistant sur la prise « des mesures immédiates et décisives pour empêcher une guerre civile totale ». Toutefois, afin de perdurer l’accord de cessez-le-feu, entamé depuis le
12 janvier entre les deux parties libyennes, Antonio Gutteres a appelé les deux camps rivaux à former une « commission militaire » composée de dix officiers, cinq de chaque côté. Cette commission aura pour mission de définir sur le terrain les mécanismes de mise en œuvre du cessez-le-feu.
Il convient de souligner enfin qu’en marge des travaux de ce sommet, le chef de l’Etat djiboutien s’entretiendra avec plusieurs de ses homologues africains, notamment le président congolais Denis Sassou Ngesso avec lequel il discutera de plusieurs sujets d’intérêts communs.
Le président Guelleh est accompagné dans ce déplacement d’une importante délégation comprenant le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mahmoud Ali Youssouf, ainsi que de notre ambassadeur à Addis-Abeba et représentant auprès de l’UA, Mohamed Idriss Farah.