Le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, a pris part hier aux travaux d’un sommet mondial virtuel de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), placé sous l’égide du directeur général de cette institution des Nations Unies, Guy Ryder. Sommet de deux jours, du 7 au 9 juillet, cet évènement s’est déroulé par visioconférence et a réuni une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, des responsables du système des Nations Unies dont le secrétaire général, Antonio Guterres, ainsi que de nombreux dirigeants du monde syndical et profesionnel.

L’ordre du jour de ce sommet était dévolu à l’élaboration d’un plan inclusif d’action sur les effets du coronavirus dans le monde du travail. Plusieurs thématiques subsidiaires ont également été évoquées au cours de ce sommet virtuel. L’identification d’événements et facteurs susceptibles, à l’instar de la crise de la Covid-19, d’affecter les équilibres sur lesquels repose le monde du travail a, entre autres, été abordée.

Les échanges ont ensuite été étendus à la définition de stratégies permettant à la communauté internationale d’appréhender de façon plus collégiale et plus solidaire les défis et les vulnérabilités auxquels peut devenir sujet le monde du travail.

Dans une intervention faite à l’occasion de ce sommet par visioconférence, le président de la République a procédé au rappel des mesures prises par son gouvernement en vue d’une solidarité nationale efficiente autour des disparités financières et économiques créées à Djibouti par la crise de la Covid-19.

« Le gouvernement a mis en place une indemnité compensatrice aux salariés et le report des charges sociales aux entreprises afin d’éviter les licenciements économiques brutaux », a indiqué le chef de l’Etat à ce propos.

Le Président Guelleh a ensuite dédié un autre volet de son intervention à l’énoncé d’une série d’idées propices à la réalisation d’une plus grande entraide des nations du monde autour des problématiques et défis liés au monde du travail.

« Nous estimons que l’urgence est plus que jamais placée dans l’extension de la couverture sociale universelle qui doit protéger le revenu de chaque travailleur », a-t-il suggéré.

« Une assurance-chômage adaptée à nos contextes économiques, universels et équitables, ne doit plus être une utopie mais un objectif atteignable que nous nous fixons dans les prochaines années », a-t-il plaidé en ce sens.

Et le chef de l’Etat djiboutien d’entrevoir la sécurité durable de l’emploi à travers « la nécessité de mettre en place une mobilisation exceptionnelle des ressources financières et une solidarité internationale plus effective, visible et durable basée sur un plan d’aide au cas par cas qui tienne compte des besoins divers de chaque pays ».