Le président somalilandais, Moussa Bihi Abdi, et sa délégation ont effectué des immersions successives au sein de différentes infrastructures de la société Djibouti Télécom pour prendre connaissance des technologies mises en œuvre. Des visites qui ont conduit le président Bihi et sa délégation dans les locaux de la station d’atterrissement des câbles sous-marins de télécommunications, et du centre des données ou Data Center en anglais, sis à Haramous.
Sur place, ils ont été accueillis par le ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, Radwan Abdillahi Bahdon, et le directeur général de Djibouti Telecom, Mohamed Assoweh Bouh.
Le visiteur de marque et ses accompagnateurs ont écouté d’une oreille attentive les explications de M. Mohamed Assoweh Bouh sur les nouveaux pôles d’expansion commerciale de Djibouti Telecom. Et ce, faut-il préciser, avec le double aval de son ministère de tutelle et du gouvernement. Il s’agit de tirer profit par ce biais du formidable développement du marché des télécommunications à l’échelle régionale et mondiale.
A noter que l’opérateur national des télécommunications a fait sien le choix de créer une activité de transit de capacité et de données à l’international. L’offre de service cible les opérateurs de la région. Elle conforte Djibouti Télécom dans sa vocation de « hub » régional de télécommunications.
Ensuite, le président somalilandais et les membres de sa délégation ont fait un détour vers la gare ferroviaire de Nagad. Sur place, ils ont été accueillis par le ministre de l’Equipement et des Transports, Moussa Mohamed Ahmed, et par le directeur général de la société djiboutienne des chemins de fer(SDCF), Mohamoud Robleh Dabar.
Là aussi, le président Bihi et sa délégation ont suivi les explications du directeur général de la SDCF sur la mise en service de la nouvelle ligne électrifiée du chemin de fer, reliant l’Éthiopie et Djibouti. M. Mohamoud Robleh Dabar a indiqué que l’’infrastructure ferroviaire facilite depuis l’acheminement des biens et des personnes dans les deux sens. Elle permet de réduire la durée du trajet. Tant mieux dans la mesure où l’Éthiopie dépend en effet en grande partie du Port de Djibouti pour ses exportations et importations.
La visite s’est clôturée par la prise d’une photo de famille.
DJIBRIL ABDI ALI