Le Premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed a reçu en audience mardi dernier dans le salon d’honneur de la primature une forte délégation composée des membres du Comité directeur du forum des inspections d’État d’Afrique (FIGE). Introduite par l’inspecteur général de l’État de Djibouti, Hassan Issa Sultan, cette délégation comprenait M. Saleck Sid’Ahmed Baba, son homologue de la Mauritanie et également président du comité directeur du FIGE, l’inspecteur général adjoint, Boide Sidi Mohamed de la Mauritanie ainsi que les représentants de plusieurs inspections générales d’État et institutions de neuf autres pays africains, à savoir le Sénégal, le Congo Brazzaville, l’Éthiopie, la Somalie, le Rwanda, l’Ouganda, le Sud-Soudan, Madagascar et l’Angola.

Le premier ministre a souhaité la bienvenue aux membres de la délégation et a félicité le Comité directeur du FIGE pour l’organisation du 7ème colloque international du FIGE sur « la lutte contre la corruption, la prévention, l’investigation et le recouvrement des avoirs illégaux » organisé au Djibouti Palace Kempinski.

Les échanges entre le premier ministre et les membres du comité directeur du FIGE ont porté par la suite sur le déroulement de cet important événement international qui s’est tenu en marge des travaux de la 9ème réunion du Comité directeur du FIGE et dont le but est de « faciliter le dialogue et la coopération entre les institutions supérieures de contrôle afin de renforcer la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption à travers le traçage et le recouvrement des avoirs acquis illégalement».

La promotion et la valorisation de la bonne gouvernance et la lutte anticorruption étaient les autres objectifs visés par cette réunion pour « raffermir la confiance du public envers les institutions de contrôle et ainsi vulgariser les bonnes pratiques en matière de performances au niveau du secteur public».

L’inspecteur général de l’État, Hassan Issa Sultan, a annoncé qu’un « volet formation exclusivement destiné aux autorités de contrôle de la république de Djibouti sera dispensé jusqu’au 4 novembre ».

« Elle vise le renforcement des compétences des vérificateurs et auditeurs en matière d’investigation financière et la détection des fraudes, la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et les infractions connexes», a-t-il précisé.

Des bonnes pratiques dont la mise en œuvre est exigée par le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, a indiqué le premier ministre en citant le mandat de la Cour des Comptes qui publie régulièrement des rapports pour informer le grand public sur le résultat de ses travaux de contrôle de la gestion et de l’utilisation des deniers publics.