« Montrer les bienfaits de la migration »

C’est un honneur d’être parmi vous, car cette idée a pris de l’ampleur avec toutes les discussions que nous avons eu avec le ministère des affaires étrangères, les membres de la GDD (Global Diaspora Djibouti)  et nous arrivons finalement à avoir un comité de pilotage qui arrive à discuter de cette question, composée de plusieurs intervenants. Car cette question reste transversale car le leadership appartient au ministère des Affaires étrangères. Mais il s’agit d’une question qui touche plusieurs secteurs. Ce qui prouve que l’on peut mobiliser les  membres de la diaspora dans tous les domaines en fonction de leurs compétences. Nous sommes très heureux de vous avoir tous ici réunis en présence de notre collègue Odette de l’OIM de Dakar. Cette approche prise par le gouvernement de Djibouti est très intéressante et structurée, car dés le début,  il y a eu une approche réfléchie sur cette thématique avec la participation d’acteurs clés comme la GDD. On veut impliquer plusieurs partenaires gouvernementaux, privés mais aussi non gouvernementaux et ceci dans le respect de la stratégie nationale. Ceci nous permettra de mieux comprendre nos priorités, mais aussi mieux comprendre les femmes et hommes de cette diaspora qui est jeune, en fonction de l’indépendance de chaque pays. Il s’agit pour nous de comprendre quels sont leurs intérêts, leurs défis, leurs appréhensions pour revenir ou de s’impliquer plus dans leur pays d’origine  et aller vers une approche stratégique. Il est à l’honneur de Djibouti d’approcher cette question de manière stratégique. Je voulais vraiment mettre l’accent sur cette question car ce comité de pilotage va vraiment nous aider à structurer cette approche et valider cette stratégie et aller de l’avant avec des actions très concrètes  qui ont un lien avec les priorités de développement du pays.

Nous, à l’OIM, travaillons sur la question des migrants vulnérables qui traversent le pays qui sont d’origines étrangères. Il faut rappeler que la définition d’un migrant est très large et vous le verrez durant ces deux jours.

Ceci n’est pas forcément négatif et c’est là  que nous voulons donner l’aspect que les migrants sont des personnes transnationales qui sont devenues migrantes mais qui ont aussi des aspects positifs et peuvent  contribuer au développement de leurs pays d’origine et montrer les bienfaits de la migration, de ce mouvement circulaire qu’est la migration tout comme ce que l’on a fait avec le programme des travailleurs djiboutiens envoyés au Canada.

Et leur intégration se passe très bien là-bas. Cela démontre comment un djiboutien  peut devenir un migrant susceptible de contribuer au développement de son pays, de sa famille. On abordera cette question lors d’une thématique sur le transfert de fonds.