« Le centre de formation et de service social de l’EPED accorde une importance toute particulière aux attentes de la jeunesse de Djibouti »

« L’approche chantier-école est devenue une tradition dans notre centre de formation depuis 2009, ou un projet de chantier-école a été mis sur pied pour réhabiliter tout le patrimoine immobilier de l’Eglise. Le caractère social des activités de l’Église, les nombreux services déjà rendus en termes de formation professionnelle et les interpellations de beaucoup de jeunes des quartiers périphériques de Djibouti ont assurément autorisé à l’époque, le choix d’une approche permettant à la fois de réhabiliter la structure et en même temps, de former des jeunes sur les différents corps de métier du bâtiment : maçonnerie, plomberie, électricité, peinture, etc. Le chantier-école est donc une approche connue et toujours en service à l’EPED. Il permet aux élèves stagiaires d’appliquer directement les connaissances acquises sur un chantier réel avec un dispositif mettant en relation des formateurs expérimentés et des élèves stagiaires locaux. L’efficacité de cette approche n’est plus à démontrer et à Djibouti où les bâtiments subissent continuellement des dégradations à cause des aléas climatiques (forte humidité, nappes souterraines salées et peu profondes par endroit. fortes chaleurs, etc.), savoir reprendre la peinture d’un mur qui s’effrite par l’action de l’humidité et de la remontée du salpêtre est important.

Le centre de formation se félicite donc de cette nouvelle formation en peinture sous forme de chantier école en partenariat avec les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj), facilitée par l’aumônerie protestante dans le cadre des actions civilo-militaires de l’armée. Ce partenariat, nous a permis de reprendre la peinture dans quatre salles de classe du centre de formation et pour ce faire, quatre jeunes adolescents ont été recommandés par le Lycée Industriel et Commercial (LIC) de Djibouti. (….) Le centre de formation et de service social de l’EPED accorde une importance toute particulière aux attentes de la jeunesse de Djibouti. Mais nous ne pouvons accomplir ce travail seul. Nous tendons toujours la main aux partenaires qui peuvent s’engager avec nous et c’est pour moi l’occasion, de remercier le commandement des FFDj qui dans une grande générosité nous a accompagnés en nous accordant le matériel nécessaire, les produits et le formateur. Nos remerciements vont également à l’aumônerie protestante aux armées qui a facilité les liens avec le commandement. Nous remercions également le Lycée Industriel et Technique (LIC) pour sa confiance en acceptant de nous confier ces élèves»