Le ministre des Affaires Musulmanes, de la Culture et des Biens Waqfs,  Moumin Hassan Barreh, s’est rendu hier à Dikhil, chef-lieu de la région éponyme.

Accompagné du directeur du Diwan des Biens Waqfs, Elmi Nour Djama, du directeur du Diwan de la Zakat, Souleiman Houssein, du directeur de la Culture, Doualeh Hassan Ahmed, et de plusieurs autres hauts fonctionnaires et responsables de son département, le ministre des Affaires musulmanes a parrainé la cérémonie de distribution de la Zakat, et de la quatrième et dernière tranche des cotisations du parrainage de l’année 2018.

M. Moumin Hassan Barreh et les membres de sa délégation ont été accueillis chaleureusement par les autorités et les habitants de la région de l’unité.

Cette visite aura permis au ministre des Affaires musulmanes, de la Culture et des Biens waqfs, de sensibiliser ses interlocuteurs dikhilois sur les valeurs de la solidarité et témoigner de la compassion à ses compatriotes touchés par les affres de la précarité.

Dans une intervention faite à cette occasion, il  n’a pas omis de rappeler que le Diwan de la Zakat, devenu en quelques années le socle de l’entraide, a vu le jour grâce aux efforts inlassables du Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh.  Il a également souligné que le succès de cette institution découle de l’implication directe et surtout constante des plus hautes autorités du pays.  Le ministre a lancé un appel pressant aux entrepreneurs issus de ces différentes régions afin qu’ils puissent s’acquitter de leurs devoirs et obligations de la Zakat. “La Zakat est obligatoire pour tout musulman solvable”, a-t-il martelé avec insistance.

Dans un autre registre, M. Moumin Hassan Barreh s’est félicité de l’augmentation, année après année, du nombre d’orphelins parrainés.  “Je tiens, a-t-il dit, à remercier tous ceux et toutes celles qui ont pris l’initiative de participer à l’amélioration des conditions de vies de nos enfants orphelins”.

Après sa visite de travail à Dikhil, le ministre des Affaires musulmanes, de la Culture et des Biens waqfs a présidé les travaux d’une réunion de consultation sur la politique culturelle.

Au cours de cette rencontre, les participants ont discuté de l’importance que revêt la culture pour le développement de notre pays. « Il s’agit de valoriser les dimensions culturelles de la société en vue de devenir un facteur de développement économique et social, générateur d’emplois », a affirmé le M. Moumin Hassan Barreh dans une brève intervention faite à cette occasion.

Pour le ministre de la Culture, il est impossible d’élaborer une politique culturelle sans la participation des acteurs culturels issus des régions de l’intérieur. « Les régions de l’intérieur représentent les creusets de notre culture. C’est dans les régions que la culture reste vivace et vivante », a-t-il déclaré en substance.

Notons au passage que le ministère de la Culture a lancé en janvier dernier, en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), les travaux d’élaboration d’une politique culturelle nationale.

Les travaux seront marqués par une série de consultations et passeront par plusieurs étapes pour faire l’état des lieux et le diagnostic qui permettront de mettre en valeur les acquis et d’identifier de nouvelles orientations.

Intitulé « Renforcer la culture, pour le développement durable à Djibouti », ce projet,  qui s’étalera sur six mois, attache une importance primordiale à l’accès aux arts et à la culture pour tous les Djiboutiens afin de favoriser l’émergence de nouveaux talents pour assurer la relève et pérenniser les spécificités de la culture du pays.

Le cœur de la future politique culturelle nationale djiboutienne sera la reconnaissance de la diversité culturelle comme facteur de richesse pour cimenter la cohésion sociale et l’unité du peuple djiboutien.

Rappelons enfin que le conseiller technique auprès du ministre de la Culture, Idriss Moussa, a fait un exposé sur le patrimoine culturel, aussi bien matériel qu’immatériel, du pays.

AAD