Le ministre de l’Energie chargé des Ressources Naturelles, M. Yonis Ali Guedi, a participé hier mardi par visioconférence aux travaux du 22ème Forum Africain de l’Energie (FAE).

Avec pour thème, “Diriger l’Afrique à travers la 5e révolution industrielle”, cette édition 2020 du FAE qui réunit l’ensemble des ministres de l’Energie du continent, se veut être une plateforme de réflexions concrètes pour aider l’Afrique à faire face aux conséquences socioéconomiques de la pandémie  du COVID-19.

Pour ce faire, les différents responsables politiques africains du secteur de l’énergie sont conviés lors de ce forum à débattre dans une table-ronde autour de la question “comment diriger l’Afrique à travers la 5e révolution industrielle et amener des investissements inclusifs sur le continent ?”.

Dans une allocution prononcée à cet effet, le ministre djiboutien de l’Energie chargé des Ressources Naturelles, M. Yonis Ali Guedi, a affirmé que la 5e révolution industrielle exploitera l’innovation et la numérisation de tous les secteurs qui transformeront les processus traditionnels du développement de toute nation.

Rappelant que l’avantage de celle-ci est la suppression des contraintes liées au temps et à la géographie, le ministre a fait savoir que, conformément aux dernières études, avec la digitalisation, l’industrie de l’énergie pourrait y gagner en productivité, efficacité et sécurité. A l’entendre, c’est particulièrement valable pour le développement du solaire et de l’éolien dont le profil de production est variable.

“Cela permettrait une plus grande pénétration des énergies renouvelables dans les réseaux. Ainsi, les technologies digitales pourraient aider à intégrer une meilleure part d’énergies renouvelables dans les réseaux en faisant mieux correspondre la demande d’énergie avec les ressources solaires et éoliennes disponibles”, a-t-il expliqué.

Le ministre de l’Energie chargé des Ressources Naturelles, M. Yonis Ali Guedi, a informé par ailleurs ses pairs africains que notre pays, qui est sur le point de lancer les travaux de construction d’un parc éolien de 60 MW et un autre parc solaire de 30 MW, suit cette innovation avec beaucoup d’intérêts.

Durant trois jours, différentes thématiques dans le domaine de la technologie à savoir l’avenir des batteries, des technologies de rupture et de l’intelligence artificielle, seront au cœur des échanges.