Le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Moustapha Mohamed Mahamoud, a reçu jeudi en audience le président de la Fédération mondiale de Dakaito Ryu, maître Ô Senseï Mohamed Looïta.
La rencontre s’est déroulée en présence du Secrétaire général du MENFOP, Mohamed Abdallah Mahyoub et l’inspecteur des sports, Abdoulkader Daher, et le staff accompagnant le Maître Ô Senseï Looita.
Le ministre a souhaité la bienvenue à la délégation conduite par le président de la Fédération mondiale de Dakaito Ryu, Maître Ô Senseï Looita. Il a ensuite longuement écouté les propos du visiteur de marque qui a rappelé les valeurs de ce sport de défense, le Dakaïto Ryu, qui est un art martial, que le Maître Ô Senseï Looita a fondé lui-même et créé puis installé des fédérations nationales dans plusieurs pays, comme la République de Djibouti, le Maroc, la France, l’Algérie, le Madagascar, le Sénégal, la Tunisie, etc.
Le maitre O Senseï Loïta a ensuite indiqué que le Dakaïto Ryu est un sport de lutte qui enseigne la philosophie des techniques de combat africain et plus précisément les techniques de combat de la communauté afar et un ensemble des règles des arts martiaux asiatiques. A l’origine, le mot Dakaïto Ryu a pour sens : «Daka » signifie lieu chaleureux, « ïto » signifie la racine ou l’origine et «Ryu » veut dire apprentissage des connaissances et de la culture. A l’issue d’un travail physique d’un haut degré, le Dakaïto Ryu dispense un enseignement des techniques poing/pieds, projections, immobilisations, armes (couteau, nunchaku, sabre), d’auto-défense.
Le ministre a particulièrement apprécié les explications sur ce sport très Djiboutien et qui commence à s’étendre dans tout le pays. Il a souligné l’intérêt de ce sport dans le milieu scolaire et l’utilité qu’il doit avoir pour les élèves en ce qu’il enseigne des valeurs comme le respect du partenaire et de l’adversaire, l’honneur, l’indulgence et la préservation de l’intégrité du corps (combats protégés).
Il a indiqué que depuis que le Dakaito Ryu est reconnu par décret ministériel comme sport national, il serait très utile de l’inscrire dans les sports scolaires et l’enseigner aux élèves assez tôt puis l’étendre aux niveaux supérieurs.