Le ministre  de l’économie et des finances,  chargé de l’industrie M. ILYAS MOUSSA DAWALEH, accompagné par l’ambassadeur plénipotentiaire de la République de Djibouti auprès de l’Union européenne, ont participé au 45e Conseil des ministres ACP-UE qui a eu lieu à  Bruxelles.

En effet, après trois années de réflexion et de travail sur l’avenir des relations UE-Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), les ministres des deux parties se sont réunis à Bruxelles, aujourd’hui pour procéder à un échange de vues sur les nombreuses questions importantes pour le partenariat.

Le contexte géopolitique actuel, y compris la crise alimentaire et énergétique, figure en bonne place à l’ordre du jour. Il a été question de débattre également du nouvel accord de partenariat UE-OEACP afin de préparer sa signature. La mise en œuvre de l’accord de partenariat de Cotonou a fait également l’objet des discussions, l’accent devant être mis sur la coopération commerciale, économique et financière, ainsi que sur les pays et territoires non coopératifs à des fins fiscales et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Les ministres ont porté également leur attention sur la stratégie “Global Gateway” de l’UE et son importance pour les pays ACP ainsi que sur la mise en œuvre de l’IVCDCI (l’instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale) Europe dans le monde.

Au titre du point consacré à la coopération UE-OEACP dans les espaces de discussion internationaux, les ministres ont déterminé la suite à donner à la conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 27) et ont préparé la conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP 15). Dans son intervention,  le ministre a insisté  sur le fait que le contexte géopolitique actuel avec la crise russo-ukranienne a entrainé une crise alimentaire et énergétique sans précédent dans la corne de l’Afrique en général et à Djibouti en particulier.

En outre, Djibouti estime que l’UE et les pays de l’UE devraient tenir compte des spécificités de petit pays et leurs besoins respectifs.

Le Ministre a par ailleurs indiqué de l’urgence d’un plus grand engagement face aux conséquences de la crise climatique et au besoin de compensation.

Rappelons que la réunion a été coprésidée, pour la partie UE, par M. Jiří Kozák, premier vice-ministre des affaires étrangères de la République tchèque, et, pour la partie OEACP, par S.E. M. Amery Browne, ministre des affaires étrangères et de la CARICOM de Trinité-et-Tobago, en sa qualité d’actuel président de l’OEACP.