Le ministre de la justice et des affaires pénitentiaires, chargé des droits de l’homme, Ali Hassan Bahdon, a reçu jeudi dernier la représentante du PNUD à Djibouti, Fatima Elsheikh, accompagnée de son adjoint, Gaêl Ollivier.
Après avoir félicité le ministre pour sa reconduction à la tête du ministère de la justice, la représentante du PNUD s’est entretenue avec lui notamment sur le programme d’appui à la justice qui entre dans sa phase d’exécution, après avoir connu quelques retards, en raison de la crise sanitaire que le monde a traversée. Ce projet financé par l’Union Européenne, qui a inclut le secteur de la justice dans ses priorités, a pour objectif d’aider la République de Djibouti à moderniser le système judiciaire pour renforcer la justice, les droits de l’homme et surtout pour faciliter l’accès à la justice au citoyen djiboutien.
Le PNUD a été chargé de la mise en œuvre du programme, étant donné que cette organisation a déjà travaillé avec le secteur de la justice dans plusieurs programmes, dont la mise en place d’une justice de proximité pour les habitants des régions, mais aussi le renforcement des capacités du personnel judiciaire.
Le ministre de la justice a évoqué les autres projets qui lui tiennent à cœur dont la construction d’un centre pénitentiaire répondant aux normes internationales, pour répondre à la surpopulation qui existe dans le centre actuel.
La représentante a indiqué que le PNUD, dans le cadre de son programme d’appui à la justice, a un volet formation et a pris en compte le changement majeur qui a eu lieu avec la création de l’Ecole Nationale d’Etudes Judiciaires. Cette Ecole, a-t-elle dit, pourra bénéficier d’un soutien pour la mise en œuvre de ses programmes.
La communication a été aussi évoqué et la manière de mettre en place, un programme d’information du justiciable djiboutien sur ses droits et devoirs, comparable à ce qui existe dans beaucoup de pays car « Nul n’est censé ignorer la loi».