Le ministre de la justice et des affaires pénitentiaires chargé des droits de l’homme, M. Ali Hassan Bahdon a présidé mercredi dernier dans la salle de réunion de la cour des comptes, la première réunion de travail de l’école nationale d’étude judiciaire en présence des hauts magistrats des juridictions de la république. En effet cette réunion de concertation a été consacrée à la mise en place des premières offres de formation de l’école nationale d’étude judiciaire pour les magistrats, les greffiers, les huissiers, les auxiliaires et les autres acteurs des juridictions concernés.   

Crée par décret présidentiel en conseil des ministres en conformité par la loi n°80/AN/20/8ème du 15 juillet 2020, l’école nationale d’étude judiciaire est rattachée au Ministère de la Justice et des Affaires Pénitentiaires chargé des Droits de l’Homme, elle a entre autres pour mission principale d’une part d’assurer la formation initiale des magistrats et d’autre part former les auxiliaires de justice notamment les avocats, les greffiers, les notaires, les huissiers et les officiers de Police Judiciaire. L’école participera également à la consolidation des acquis universitaires et professionnels des magistrats, auxiliaires de justice ou toute autre profession assimilée ayant trait au domaine juridique ou judiciaire. Cette école prévoit aussi de proposer des formations aux magistrats et autres praticiens du droit des pays limitrophes.

De ce fait doter notre pays d’une telle institution judiciaire comme telle, a été les premiers soucis du gouvernement par le biais du ministre de la justice, initiateur du projet de création de cette école qui a présidé mercredi dernier la première réunion de travail  en présence des présidents des différents juridictions et les représentants de l’ordre des avocats.

Ces premières assises avaient pour objectif de mettre en place des offres de formation adaptée aux besoins en développant de façon optimale les compétences professionnelles des magistrats et des membres de l’ordre judiciaire à l’avenir. Chose faite puisque les hauts magistrats ont écouté avec intérêt l’exposé du directeur général de l’école, M, Mag-Teerey Ibrahim qui a indiqué que l’école contribuera au rayonnement et au renforcement des compétences des magistrats de notre République. Il a par ailleurs ajouté que les magistrats disposeront une formation de 2 ans qui leur prépareront au métier des magistrats.

De son côté le ministre de la justice a souligné devant les présidents des juridictions que cette institution de l’ENEJ sera un organe de référence pour le renforcement d’expériences de nos magistrats, aux juristes et les acteurs affiliés aux barreaux de la justice de notre pays.

Ce événement a vu la participation du président de la cour suprême, le procureur général, la présidente de la cour d’ appel, le président de la CNDH , la présidente de la cour des comptes, le président du tribunal administrative, le président du tribunal de premier instance, des bâtonniers, des greffiers, des huissiers, le secrétaire général du ministère de la justice, le représentant de l’ordre des avocats, la présidente de la Commission  Nationale Indépendante pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption (CNIPLC),la conseillère juridique du président de la République et des auxiliaires de justice ont pris part à la réunion.

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