A l’instar des autres pays du monde, le ministère de la femme et de la famille en étroite collaboration avec le FNUAP a célébré dans la soirée du samedi au palais du peuple, la journée internationale « tolérance Zéro contre les mutilations génitales féminines » (MGFs).
La journée tolérance Zéro, célébrée le 6 février de chaque année dans notre pays , constitue le principal canal d’information et de plaidoyer pour encourager la prise de conscience de tous et inciter à l’action en faveur de l’abandon des mutilations génitales féminines (MGFs).
En ce sens le ministère de la femme et de la famille en collaboration avec le FNUAP, l’ UNICEF a organisé une soirée musicale samedi dernier au palais du peuple en présence des nombreux invités de marques à savoir ,la ministre de la femme et de la famille Moumina Houmed Hassan, la Maire de la ville de Djibouti, Mme Fatouma Awaleh Osman, l’ambassadeur du japon, des femmes parlementaires, le chef de la coopération de la délégation de l’Union Européenne à Djibouti M. Bernard François, la chargée de bureau du FNUAP à Djibouti, Mme Aicha Ibrahim Djama, la représentante de l’UNICEF, Melva Johnson ainsi que la société civile venu en grande pompe pour la célébration de cette journée mémorable.
La soirée a débuté par la lecture d’un verset du Saint Coran suivi par un hadith en langue local présenté par des Mouchardâtes du ministère des Affaires musulmanes, de la culture et des biens waqf.
Le but de cette journée a été d’informer les progrès atteints et pérenniser les actions à travers un engagement renouvelé;
• Diffusion les dernières données afin d’apprécier les progrès atteints
• Déclarations d’engagement de la communauté (Jeunes, Homme, Femmes) pour l’élimination totale des Mutilations Génitales Féminines
• Large communication autour du thème disponible
Après 40 ans de lutte nationale et la mise en œuvre d’approches croisées impliquant différents partenaires, il est temps de procéder à un bilan des actions.
La dernière enquête sur la prévalence des MGFs réalisée en 2019-2020 montre un changement très positif auprès des jeunes générations malgré quelques différentes entre les zones urbaines et rurales.
Un bilan de la lutte des MGFs est plus que nécessaire aujourd’hui pour démontrer les apports multiples et les engagements au plus haut niveau. Il est temps maintenant de passer le flambeau à la jeune génération car mettre fin aux MGF en une décennie exigera le soutien de tous. Avec une croissance démographique importante en particulier chez les jeunes, impliquer la jeunesse dans la lutte contre les MGF devient indispensable. C’est pourquoi cette journée internationale tiendra aussi compte de la mobilisation des jeunes autour de l’élimination de ces pratiques néfastes.
En effet, pour la promotion de l’élimination des MGF, des efforts coordonnés et systématiques, impliquant l’ensemble d’une communauté, sont nécessaires. Ils doivent être axés sur les droits humains, l’égalité entre les sexes, l’éducation sexuelle et porter une attention particulière aux besoins des femmes et des filles ayant subi de telles pratiques.
Afin de donner l’attention et l’engagement à cette cause, plusieurs départements ministériels se sont associés pour célébrer cette journée à savoir, le ministère de la femme et de la famille, le ministère de la santé, le ministère des Affaires Musulmanes et de la Culture et l’union nationale des femmes Djiboutiennes.
Après des échanges fructueux sur le thème, génération sans MGF. Un Sketch et une projection de clip sur l’abandon des MGF accompagnés de chansons dans les langues locales, Afar, Somalie et Arabe ont clôturé la soirée.
SOUBER