
En ces premiers jours du mois béni de Ramadan, le marché de la pastèque connaît, comme chaque année à la même période, une certaine effervescence.
La frénésie, si l’on peut appeler cela ainsi, est d’autant plus forte qu’une inflation sans précédent frappe cette année le marché de la pastèque dont le kilo se vend désormais à 200 FDJ.
Cette flambée n’empêche pas cependant nos compatriotes, en tout cas ceux qui le peuvent, d’acheter le produit convoité en quantité.
Il faut dire que la consommation de la pastèque augmente de façon significative en période de ramadan.
D’où l’effervescence que connait actuellement le marché et qui atteint son point d’orgue l’après midi, à l’approche de la rupture du jeûne.
Pour s’en rendre compte, il suffit d’aller faire un tour du côté de la route d’Arta, aux environs du marché Ryad, à proximité du siège de l’Union nationale des femmes djiboutiennes (UNFD).
Dans le souci de pallier à l’anarchie et d’atténuer l’impact sur la circulation routière, les autorités préfectorales et communales avaient sommé dernièrement les vendeurs d’observer une certaine organisation en mettant un peu d’ordre dans leurs activités, se gardant ainsi d’écouler leurs marchandises à même le trottoir.
Dans les environs du Stade Gouled, installations de fortune et camions bâchés avaient été ainsi déplacés une centaine de mètres plus loin dans le but de prévenir les embouteillages occasionnés par les activités des vendeurs sur la route d’Arta.
IOH (Source : ADI)